Pour écrire ce roman, mes deux passions ont été complémentaires. En faisant des recherches sur mes ancêtres, j’ai découvert l’existence de ce jeune homme Jean David Siffermann. Un parcours militaire et un destin hors norme. Il s’engage en 1791 comme simple soldat. Décoré de la Légion d’honneur par Napoléon, il finira sa carrière militaire au grade de Chef de Bataillon en 1815.

Pour faire connaître ce destin exceptionnel, j’avais le choix d’écrire une biographie de Jean David, ou selon ma préférence écrire un roman mêlant la réalité de l’histoire à des faits sortant de mon imagination. Dans mon roman Jean David connaîtra la peur, la faim, le froid, mais lui le fils unique il rencontrera un frère pour la vie. Il deviendra un espion au service de l’Empereur, aura quelques maîtresses, mais connaîtra le grand amour dans son village natal. Il traversera l’épopée napoléonienne, porté par le souffle de l’aventure.

Soutenir mon projet, c’est pour vous l’occasion de m’encourager dans l’écriture et de découvrir un roman qui vous fera oublier les moments difficiles que nous vivons actuellement.

Extrait

Il est 4 heures du matin, quand son aide de camp me fait entrer dans la pièce. L’Empereur a dû passer la nuit à travailler, car son bureau est couvert de cartes, de lettres et il finit de rédiger un courrier.
Je me tiens respectueusement au garde à vous, un silence règne dans le Palais des Tuileries. J’entends la plume gratter le papier, pendant que je regarde l’Empereur rédiger son document. Il porte l’uniforme d’officier des grenadiers à pied, bleu foncé à revers blanc et manche rouge, gilet blanc. Sans lever la tête, il me dit :
– Tu as faim Jean David ?
– Non Sire
– Je vois que tu portes ta légion d’honneur, on me dit que tu es fidèle à ton Empereur, dis-moi Jean David es-tu fidèle à ton souverain ?
– Pour vous je donnerai ma vie Sire !
– Depuis combien de temps n’es-tu pas rentré dans ton village voire ta famille ?
– Depuis le décès de mon père le 4 novembre 1805.
– Connais-tu Andréas Sifferman, Jean David ?
– C’est un cousin, mais qui a changé l’orthographe de son nom, en s’installant à Marseille.
– Alors, écoute bien Jean David, voilà ce que tu vas faire pour la France et ton Empereur…