Mon livre parle d’une romance autour de la philosophie et de la poésie, ou ce sont deux individus, une élève et un professeur de philosophie qui vont se rencontrer et construire une histoire ensemble. Il aborde des sujets importants et durs comme des sujets plus laxistes, tels que par exemple les troubles mentaux (la bipolarité) , la psychiatrie en général, les relations toxiques, mais également un amour simpliste. Son originalité est le fait que cette romance soit mélangée avec de la philosophie et de la poésie, mêlant tous ses thèmes dans un même et unique livre. Je pense que ce livre mérite sa visibilité par son esthétisme et les thèmes qu’il aborde. Ce livre s’adresse à tout âge, mais principalement à des lecteurs qui aiment autant la romance, que la philosophie et la poésie et qui rêvaient de voir un mélange de tout cela dans un livre. Je me suis inspirée de livres que j’ai lus et de certains de mes personnages de jeux. L’époque est tout aussi important, se passant dans les années 1890 environs avec un langage soutenu.

Extrait

Cher Journal, j’ai mal. Je me sens affreusement, mal et j’ai l’impression que cette douleur, qui se tord en moi, va me tuer. Elle me fait mal comme si j’avais des flèches dans le cœur, comme si une tempête venait de se fracasser sur moi, sur mon corps, sur mes cicatrices. Pourtant, pourquoi même quand on s’y prépare la douleur est intenable ? La perte d’un être cher, ça fait si mal. L’étape du deuil est obligatoire, essayer de passer à autre chose sans pour autant oublier le défunt. Cette affreuse douleur s’immisce au même moment que le marchand de sable nous laisse affronter celle-ci, et comme si, il savait que Morphée n’allait pas nous bercer ce soir. Jamais. Il ne nous emporte aucunement avec lui, nous laissant dans la pénombre affronter cette douleur si existante et pourtant si lointaine à la fois. Pourquoi, qu’il soit midi ou minuit, mon monde ne voit que la nuit ? D’interminables films me hantent et me bercent, me bercent de douloureuses images, de souvenirs si proches et loin à présent. Ils tournent en boucle dans ma tête, comme si les images étaient rayées comme le serait se bon vieux disque dans un tourne-disque. Que faire, si ce n’est pleurer ? Que penser, s’il n’est plus ? Pourquoi chercher à paraître heureux quand tout en nous brûle comme le monde ? Comme la forêt amazonienne y’a un temps ? Quand le corps et l’âme s’unissent dans l’unique but de se consumer, alors le monde environnant devient tas de cendres, malheureux vestiges d’un bonheur ayant jadis existé.

Un grand Homme un jour a dit « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » pourtant, rien ne se perd, mais je l’ai perdu. Rien ne se crée pourtant cette néo-solitude me tue. Tout se transforme pourtant, je ne me reconnais plus. Pleurer, exploser, imploser ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je n’ai jamais su. Fait-il encore jour ? Fait-il nuit ? Ai-je pris mon traitement ? Sommes-nous lundi ? Mardi ? Samedi ? Dimanche ? Peu importe, le courrier s’empile dans ma boite aux lettres pourtant, le facteur ne passe plus. La bénédiction qu’était autrefois la vie ne l’est plus. Ne l’a jamais été.