Le portrait d’Isis
Je m’appelle Alexandra Clémence. A 46 ans, je vous propose mon premier roman. Je vis en Bourgogne avec mes deux filles auxquelles je dédie mon ouvrage. Enseignante depuis près de 20 ans (quand on est prof, la plupart du temps, on ne sait rien faire d’autre ou on en est persuadé !), je fais découvrir la littérature à des enfants de 11 à 14 ans. J’essaie de les convaincre d’une vérité importante pour moi : les auteurs guident notre vie avec bonheur, même lorsqu’ils nous racontent la misère et la souffrance, parce que leur voix, dans le livre, éclaire le chemin de nos existences. Ils m’ont émue, enfant, lorsque je parcourais dans mon lit, le soir, l’histoire voilée de ce qu’ils avaient été… Puis, un jour, j’ai voulu écrire moi aussi, par reconnaissance peut- être ou pour me transformer en flambeau à mon tour…
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création artistique. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre et vous recevrez le livre en avant-première !
Dans Le portrait d’Isis, l’héroïne est une jeune femme fragile et brutale à la fois, hantée par son enfance. Mais elle a l’âme pure. Souvent, elle a honte de ce qu’elle est et se méprise et, sans doute, lui trouverez- vous à la lecture d’autres qualités et défauts qui vous la rendront attachante. Elle peut être fantasque et colérique mais généreuse aussi et, le plus souvent, son verbe impitoyable masque sa fragilité.
Vous voyagerez avec elle jusqu’aux vertes contrées de l’Ecosse, où d’étranges péripéties jetteront le pays dans l’angoisse et la méfiance. Mais le véritable voyage qu’Isis effectue n’est pas celui qu’on croit…
Je serais très heureuse que vous acceptiez de m’accompagner dans cette prodigieuse aventure qu’est l’édition d’un ouvrage et je vous remercie d’avance pour l’attention, comme le simple fait de lire l’extrait du roman que je vous propose, que vous aurez témoignée à mon travail.
Extrait de la maquette intérieure du livre : chapitre 1
Voici un extrait du premier chapitre de mon livre :
« Un vent mou cognait contre la vitre dans le silence de la nuit. Isis était assise à l’arrière d’une vieille voiture stationnée les feux éteints. Elle criait brusquement de temps à autre dans l’espoir d’alerter quelqu’un, mais sa voix aigüe résonnait dans l’habitacle comme un glapissement stupide de bête qui l’effrayait. Grimaçant, elle secoua les menottes attachées à la portière qui lui meurtrissaient les poignets puis détailla une nouvelle fois la rue, le nez écrasé contre la vitre, crachant des narines des flammes blanches qui embuaient sa vue. Les arbres bleus se dressaient à distance égale comme un long fil barbelé tendu contre le flanc des véhicules, d’un côté frappés de la lumière abrupte des lampadaires, de l’autre noyés d’une ombre noire coulant jusque dans le caniveau. Comme personne ne venait à son secours, Isis scruta derrière elle le terrain vague encaissé de petites tranchées où poussait péniblement entre la rocaille une herbe noire et inégale. Au- delà du vaste tapis désolé, dans le lointain poudreux de la nuit, s’évanouissaient les silhouettes pâles des dernières maisons du quartier. Et, aux confins de sa vision troublée, quatre baraquements d’usine affaissés qui ressemblaient à des cartons défoncés, dessinaient l’angle de la voie dévorée par la nuit. De toutes parts, le serpent de rue rampait sous la même brume bleuissant, nappes de poussière phosphorescente secouées par le vent.
Isis ne reconnaissait pas vraiment les lieux mais ils lui semblaient lointainement familiers comme si elle les eût fréquentés enfant et étrangement appropriés à la scène : elle se trouvait là, dans une voiture abandonnée, enserrée dans le décor inquiétant d’une nuit spectrale. Elle regarda les chaînettes de ses menottes : objets effrayants et douloureux !… Elle ne gardait aucun souvenir de l’enlèvement mais surtout, et c’était là le plus insolite, elle n’en concevait pas véritablement de peur, tout au plus de l’inquiétude à l’idée d’être tenue enfermée… De colère contre elle, contre cette étrange apathie de son âme qui paraissait dormir malgré la menace, elle cogna brutalement à la vitre avec son épaule. Puis elle se figea. La douleur courait dans son bras et un homme à l’imposante stature d’haltérophile contemplait ses yeux égarés derrière l’écran noir de la vitre. Il resta là pendant quelques secondes d’un émerveillement visible puis ouvrit la porte du conducteur et, immense, se laissa choir derrière le volant d’un mouvement vif et enjoué. La voiture tanga. Il ne parla pas, ni ne lui jeta un autre regard et s’occupa de démarrer le vieux véhicule qui s’élança avec des heurts. L’épaisse brume nocturne avait rampé vers eux mais elle ne put les avaler car la voiture cahotait en s’ébranlant. Derrière elle, le bitume luisant s’étirait dans la nuit comme une mélasse épaisse et visqueuse le long des caniveaux. Dans les vrombissements sonores, la jeune femme reporta son attention sur le conducteur qui semblait satisfait, à l’expression sereine de son profil tressautant dans les sursauts du véhicule. Le chauffage fonctionnait à présent et l’inutile chaleur sèche lui parvenait brusquement par nappes suffocantes dans des vapeurs de gazole. »
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Budget souhaité
Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 30 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 70 % pour l’impression. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre soutien me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.