Le destin d’une mère est un livre qui témoigne de l’histoire de Dorian, plus précisément sur son parcours lié à sa maladie, ainsi que les combats que l’on a dû affronter.
Un livre qui met en avant une partie du corps médical, qui eux n’ont pas cru en l’avenir de mon fils, ma grossesse fut risquée, selon eux il n’aurait pas dû vivre. Seule contre tous, j’ai dû mener un combat contre moi-même, afin de lui offrir une meilleure vie.

La création de mon livre me tient à cœur, car c’est l’histoire d’une vie, d’une mère qui fut dévastée par les aléas, les médecins, la solitude… La création de ce livre sera une belle réussite pour moi et ma famille, mais avant tout pour mon fils. Un bel exemple, un beau combat qui pourra vous redonner confiance en vous et à votre instinct de mère, car oui la vie n’est pas si rose, mais rien ne vous empêche d’y croire.

Extrait

Une dame me demande de la suivre pour l’écho, j’y vais, ma sœur me suit. J’arrive en cabine, je me mets en sous-vêtements et je vais m’installer, je caresse mon bidou en attendant le médecin échographiste. Jusque là tout va parfaitement bien.
Un monsieur rentre dans le cabinet obscur, je reste toute confiante. Il me demande si je connais le sexe de l’enfant, je lui dis oui donc « une fille », il me répond « on va vérifier ensemble ». « Ok pas de soucis », il fait l’échographie et je lui dis « mon bébé se porte à merveille ? »
Il ne me répond pas, je le sens inquiet mon cœur bat très vite, je vois son visage changeait de couleur et la je lui dis d’une voix tremblante.
« Il y a un souci ? »
Il tarde à me répondre et là je comprends qu’il y a un problème.. De suite, je regarde ma sœur et là, mes yeux se remplissent d’eau et les larmes coulent sur mes joues.
Je ne comprends plus rien, l’échographiste me dit que mon bébé ne va pas bien du tout.
Dans ma tête c’est confus, quelque temps auparavant mon poussin allait bien et la aujourd’hui rien ne va. Je lui demande ce qu’il se passe ?
Il pose sa main sur mon épaule et me dit que mon bébé, n’a pas de poumon et les reins sont bien malades et qu’elle ne survivra pas. Je pousse un cri, je fous tout en l’air et pleure toutes les larmes de mon corps. Il m’envoie de suite chez ma gynécologue en ville, je ne comprends toujours pas pourquoi quelques jours auparavant on me dit que l’enfant que je porte allez bien, et là tout s’effondre comme un château de cartes.
Ma sœur est là, face à moi, tout attristée par ces nouvelles.
Nous voilà partis pour nous rendre chez ma gynécologue, je pleure toujours, Sophie ne sait pas quoi faire pour me calmer.