Le Dernier Jour Sombre : Origine – Partie I est le premier tome d’une trilogie qui se déroule avant les événements principaux de la saga Le Dernier Jour Sombre (composée de 4 tomes). Ces trois prequels plongent dans les années de lycée des protagonistes, explorant la genèse de leurs amitiés et les expériences qui les ont forgés.

Ce volet suit donc Ethan, qui emménage dans une ville en apparence tranquille, mais où se cachent des mystères bouleversants. Inspiré uniquement de mon imagination, ce livre est le point de départ d’une saga immersive en 7 tomes, conçue pour les lecteurs en quête d’histoires longues, riches en émotions et en rebondissements. Ce prequel, qui marque le tout début de l’histoire, est une invitation à découvrir l’univers fascinant de Le Dernier Jour Sombre.

Extrait

Ethan leva les yeux vers le bâtiment du lycée de New Haster qui se dressait devant eux. Ce lycée ressemblait à une véritable forteresse, avec ses façades imposantes en béton froid, striées de fissures profondes qui témoignaient de son âge. Les larges fenêtres étaient alignées parfaitement sur chaque étage, créant une sorte de régularité monotone, comme des regards sans vie qui observaient les élèves. Le bâtiment s’étendait sur toute la largeur de la cour, symétrique, avec ses ailes formant un léger angle, donnant l’impression de vouloir enfermer quiconque s’aventurait dans son enceinte.

La peinture blanche des murs était écaillée à de nombreux endroits, laissant apparaître des plaques de béton grisâtres en dessous. Les herbes folles poussaient parfois au pied du mur, là où l’entretien semblait avoir été oublié. Les coins des bâtiments semblaient légèrement fissurés, accentuant le sentiment de vétusté. L’enseigne au-dessus de l’entrée principale était fatiguée, le nom « New Haster » était presque effacé, les lettres décolorées par des années d’exposition au soleil et aux intempéries. Le bruit de l’eau de la fontaine centrale, située au milieu de la cour, résonnait faiblement, comme un écho lointain dans l’air du matin.

La cour, vaste et ouverte, donnait l’impression d’être une arène, entourée de cette masse de béton. Des bancs usés étaient disposés autour de la fontaine, certains cassés ou recouverts de graffitis, souvenirs laissés par des générations d’élèves. L’herbe, qui aurait dû être verte et soignée, était en partie jaunie, piétinée par les passages répétés, marquant les trajets habituels. C’était un endroit qui inspirait autant le respect que l’appréhension, comme s’il avait déjà vu passer des générations d’élèves et leurs histoires de rivalités, de victoires et de trahisons amicales.