Le Compagnon des dunes
Surfeur, Humaniste, Marc Lafond est aussi un Homme du Sud-Ouest. Originaire du Pays Basque, il a passé l’essentiel de sa vie professionnelle à Toulouse en tant que consultant dans le domaine de l’environnement. Il surfe aujourd’hui les vagues de la côte médocaine dont il a appris à aimer le caractère sauvage et préservé. Il nous propose dans son premier roman de suivre le long des plages atlantiques l’expression forte, symbolique et parfois tragique de ses réflexions sur les origines et sur l’engagement.
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Marc Lafond, Le compagnon des dunes est votre premier roman. Quelle a été votre inspiration ?
ML : Ma première inspiration, c’est le Sud-Ouest. C’est l’endroit dans lequel je me reconnais, c’est le lieu de mes plaisirs, c’est le réceptacle de l’essentiel de mes amitiés. Bien sûr, je dois rajouter à cela que je n’imaginais pas écrire un premier roman qui ne parle pas de surf !
De quoi parle « Le compagnon des dunes » ? Pour qui l’avez-vous écrit ?
ML : je voulais vraiment que ce roman soit ancré dans le Sud-Ouest que j’aime, et plus encore dans un village au bord d’une plage. Puis, j’ai trouvé agréable, en me servant de la renaissance d’Alain, le héros du livre, mais aussi d’un crime ancien et des affres du 20e siècle, de réunir deux univers a priori éloignés : celui du surf, et le monde du compagnonnage à l’histoire et aux valeurs qui m’intéressent. Les lecteurs pourront constater que le dénouement, que j’ai souhaité porteur de symboles, est enfoui dans les turbulences des vies de surfeurs comme dans les parcours tortueux d’individus initiés.
Extrait
La fin d’après-midi était douce. À peine fatigué par le trajet en voiture, il rejoignit la mer sans se hâter. En cette saison les baigneurs remontaient tôt et la plage était quasiment déserte dès dix-huit heures. Il décida de longer le pied des dunes sur les quelques centaines de mètres qui suffisaient à l’isoler. Redescendant vers le bord de l’eau, il se demandait à quoi ressemblent les plages quand le soleil se lève à l’horizon. Lui ne connaissait que le rouge du soleil couchant dans l’océan qui noircit, et ce soir le spectacle était magnifique.
Il se déchaussa pour marcher dans le sable qui retenait encore les traces de la marée haute. Cette fraîcheur lui fit du bien et lui donna envie de se baigner. Il n’avait ni maillot ni serviette mais, rassuré par sa solitude à perte de vue, il abandonna ses vêtements et plongea avec délice dans l’eau à peine fraîche, juste ridée par une houle minuscule. Le plus souvent, ce calme le rendait impatient du fracas des vagues à venir. Mais ce soir il le portait simplement à la mélancolie. Il joua quelques minutes avec les petites vagues du bord, se laissant simplement porter par la mousse fine produite par le déferlement. Le vent, resté à l’Est, conservait toute la douceur de la journée malgré la disparition rapide du soleil. Il resta assis, les jambes tendues, dans cette zone luisante témoignant du retrait de la marée qui débutait. La plupart des vaguelettes s’essoufflaient et se retiraient avant de l’atteindre.
Les plus ambitieuses baignaient ses jambes et ses fesses et le faisaient frissonner. Happé par la nature, il se mit à pleurer comme jamais il n’avait pleuré, même dans la douleur de leur disparition soudaine. Ses yeux ne semblaient pas pouvoir se vider, et ses hoquets se succédaient sans fin.
La vue brouillée par les larmes et amoindrie par le crépuscule qui s’annonçait, seul le bruit léger des vagues le gardait dans la réalité. Perdu dans ses brumes, il ne perçut qu’au dernier moment une présence juste à ses côtés. La pénombre ne l’empêcha pas de déceler les traits d’une femme d’une quarantaine d’années qui s’étaient approchée de lui, probablement étonnée de sa position et peut être alarmée par ses pleurs.
˗ Vous devriez rentrer, lui dit-elle très doucement. Je sais d’expérience que les larmes ne réchauffent ni le cœur ni le corps. Demain sera une belle journée. Je suis sûre que vous trouverez à en profiter.
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Les étapes de création
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