Le Combat d’une Vie pour le Droit des Femmes
par le Dr Ibrahima Sory Diallo
L’auteur nous offre un témoignage poignant et un appel à l’action contre les violences faites aux femmes en Guinée. Il nous entraîne dans son combat acharné contre les Violences Basées sur le Genre et pour la prévention des cancers gynécologiques. Engagé sur le terrain, il partage ses expériences en tant que gynécologue obstétricien et ses actions humanitaires, visant à offrir des soins médicaux aux femmes en situation de précarité aussi bien en France (Bergerac) qu’en Afrique (Guinée).
Ce livre, souvent poignant, parfois difficile, est donc à la fois un témoignage personnel et un appel à l’action pour tous ceux qui croient en un monde plus juste et plus égalitaire, un incontournable pour quiconque s’intéresse aux Droits humains et à l’égalité des sexes, et enfin un vibrant plaidoyer pour la défense des Droits des Femmes entre la Guinée et la France.
Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
La Guinée s’est engagée sur le plan international en ratifiant presque toutes les conventions de protection de droits des femmes. Selon la loi fondamentale de la Guinée, tous les êtres humains sont égaux devant la loi et ont les mêmes droits. Cependant, les pesanteurs socioculturelles et l’analphabétisme très élevés chez les femmes et beaucoup sont privées de la protection et des droits qui leurs sont reconnus.
La femme est marginalisée dans tous les domaines de la vie socioéconomique du pays. Bien qu’il n’existe pas de données statistiques détaillées sur toutes les formes de violences faites aux femmes/filles, l’Enquête nationale sur les violences basées sur le genre révèle que : 92% des femmes âgées de 15 à 49 ans ont été victimes de violences avec des variations régionales, notamment l’excision. Elle est pratiquée sur les filles de 0 à 15 ans et plus, et est perçue comme un passage obligatoire pour l’atteinte de la maturité. Le mariage précoce et les violences domestiques complètent ce tableau.
C’est en dépit de toutes ces réalités indéniables que l’auteur, le Docteur Ibrahima Sory se fait le plaisir de partager dans ce livre ses expériences et son vécu dans cette pratique de gynécologie obstétrique en prenant en charge des victimes survivantes. Sa motivation l’a amené à créer l’Association Philo Cabral Fria qui intervient dans les quartiers défavorisés en France, où il exerce ainsi qu’en Guinée. Le but est d’encourager les dénonciations des auteurs et une meilleure gestion des situations rapportées aux autorités compétentes dans le cadre de poursuites judiciaires, d’où le recueil de ces parfois difficiles témoignages. Dans un second temps, le Docteur Ibrahima Sory nous livre son combat contre les cancers gynécologiques, notamment celui du col de l’utérus et les campagnes de dépistage qu’il a pu organiser dans son pays natal. Il est souvent peu diagnostiqué avec des méthodes désuètes, d’où une mortalité de 70% lié à ce cancer à été enregistré en 2021.
Sa lutte, périlleuse et truffée d’embuches, est assumée avec conviction et détermination, afin que les victimes VBG retrouvent leur humanité…
Extraits
Lorsqu’une femme mariée accuse du retard pour enfanter, tous les coups sont permis dans certaines communautés. En plus des violences verbales, elle est agressée physiquement par d’autres femmes, généralement ses proches (belles-sœurs, tantes et cousines), lors des cérémonies de baptême chez les Peuhls où elle est maltraitée, trainée dans la boue et le sang de l’animal immolé pour le sacrifice du nouveau-né, ses vêtements déchirés, arrosés d’eau sale. Chez les Soussous, le « Marbayassa », consiste en un concert de casseroles, de calebasses et de boîtes de conserve par un groupe de femmes et de jeunes qui la tabassent. La femme infertile est humiliée, on lui déchire ses vêtements, elle est traînée à terre dans la boue, dans les eaux sales avec des chansons. Ces scènes d’humiliation de la femme infertile ont pour but de chasser en elle le démon, les mauvais esprits, le diable qui l’empêche d’avoir des grossesses.
(…)
Toujours dans les cas d’infertilité chez les femmes, souvent on a recours au forgeron pour dire que le sexe de la femme est collé (Noti en langue Peuhle), ou que l’excision n’est pas bien faite ou qu’elle est incomplète. C’est-à-dire que ses grandes lèvres sont soudées suites à l’excision, ce que nous appelons « infibulation ». L’intervention du forgeron consiste à chauffer une barre de fer et à inciser la vulve de la femme afin d’ouvrir son vagin sans anesthésie. C’est abominable, c’est cruel et inhumain. C’est pire qu’une excision, c’est d’ailleurs une seconde excision. (…) Heureusement que cette femme qui subissait ce harcèlement s’était confié à moi et je l’en ai dissuadée. Traiter une infertilité à la forge par une barre de fer chauffée sans anesthésie, quelle cruauté humaine envers les femmes ! C’est de la barbarie !
(…)
À l’Age de 8 ans, pour prétexte d’un tressage, on nous a amené moi et mes 4 sœurs voir une femme qui nous a excisées à Paris dans le 11e arrondissement… Moi femme Africaine ou pas, devais je subir cela ? Au nom des anciens ou autres croyances. Ai-je choisi, m’a-t-on laissé le choix ? Aujourd’hui j’ai 51 ans certes, c’est loin. J’ai perdu ou plutôt on m’a volé quelque chose, un bout de ma féminité. Ce petit bout de moi est partie et jamais cela ne reviendra. N’ayant pas connu la « Normalité » en grandissant, je vis avec. Je vis avec cette souffrance, et les rapports avec les hommes sont difficiles et douloureux. Ce qui m’interpelle, c’est qu’aucun homme n’a osé me demander ou questionner sur mon clitoris que je ne connaitrais jamais.
(…)
Il semblerait que la justice manque de certaines connaissances au sujet des conséquences que subissent les victimes et il serait souhaitable que soient demandées à la « barre » la victime et un spécialiste, en plus des rapports médicaux ; ce qui éclairerait le juge sur le silence de la victime, sa sidération, sa dissociation, ses blessures d’âme et toutes les conséquences inhérentes… Nous les femmes, nous sommes des êtres humains respectables au même titre qu’un homme, un enfant et tout être vivant, et demandons à être protégées et voir les agresseurs, violeurs, assassins condamnés, pour pouvoir vivre en PAIX (témoignage d’une victime, violée par son médecin de famille à l’âge de 16 ans).
Contreparties
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- Un remerciement spécial au contributeur en couverture du livre
- Une rencontre avec l'auteur
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Les étapes de création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente. *(selon accord)