Le chant des signes

Docteur en sciences de la terre, titulaire de deux masters en histoire et en droit, je suis passionnée par l’archéologie corse. Les hasards de la vie font que pendant 25 ans j’ai œuvré pour l’égalité, privilégiant les valeurs humaines et l’amitié. Confrontée, un jour, à un incroyable événement, j’ai reçu une preuve matérielle de l’au-delà. Mon témoignage cherche à éclairer la question posée sur le sens de notre vie en nous interrogeant sur la finalité de la mort.

Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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Le chant des signes
Cinq sens et plus : rêves, présages, preuve de l’au-delà

« Il a pensé à Toi jusque dans sa tombe ». Du jamais vu ! Quel est donc cet objet extraordinaire offert par un mort à Lucie comme une preuve de l’au-delà sur cette terre corse ? Peut-il exister une survie de la conscience après la mort ?

Le lectorat découvre une aventure humaine toute en sensibilité, ponctuée de signes depuis l’enfance chaotique de Lucie jusqu’à sa vie de femme. Les violences, l’amour, les déceptions, la maladie, la mort s’enchaînent sous la lumière des présages et des rêves prémonitoires.
Les mots parfois osent se métamorphoser en des poèmes, rythmés par le chant des signes. Une étrange alchimie nous révèle sa passion pour l’archéologie et la profonde amitié qu’elle a nouée avec Baptiste qui lui fait entrevoir une lueur dans les ténèbres. Ce récit est encore un prétexte pour rencontrer de mystérieux hommes de pierre dressés sur cette île magique, pétrie de superstitions où les morts côtoient les vivants au quotidien.
L’autrice mêle des épisodes personnels à de la fiction pour préserver son intimité. Toutefois, la preuve matérielle prouvant une énergie vibratoire après la mort est bien véridique.

Chapitre 1 (extrait)
Nous sommes en 1948 à Paris. La rue est calme. Il est presque vingt-deux heures. Maryse agrippe la rampe d’escalier pour rejoindre la chambre recouverte de papier aux motifs de scènes champêtres et de personnages, ressemblant à de la toile de Jouy. Elle dépose un grand drap blanc sur son lit et s’allonge, épuisée.
Il n’y a dans la maison que Blanche, la grand-mère paternelle, à qui elle demande de faire bouillir une casserole d’eau très vite et de préparer des serviettes. Quand celle-ci remonte, Maryse a ôté sa jupe, elle vient de perdre les eaux. Elle manifeste sa vive inquiétude et son angoisse parce qu’elle va donner la vie pour la première fois. L’enfant dont elle ignore le sexe se présente par le siège et il y a de grands risques de complications à l’accouchement. Elle réclame de l’éther, une paire de ciseaux. Il est déjà trop tard, pour aller à l’hôpital. Elle se prépare à cette naissance, seule, chez elle.
Maryse est infirmière à la Salpêtrière. Il y a dans l’angle de sa table de nuit une photo où elle porte un voile sur sa chevelure comme une religieuse. C’est son uniforme. Elle en est fière. Il lui revient en mémoire les cris des femmes enceintes au moment du travail avant l’expulsion du bébé. Elle sait bien faire, oui, mais pour les autres.
Tout à coup, elle est presque étonnée d’apercevoir une tête. Elle pousse un énorme soupir de soulagement. C’est un très bon signe. Le corps a basculé et la délivrance sera plus facile. La fillette surgit dans le sang et la solitude de sa mère à cet instant. Quand le médecin arrivera enfin, il constatera que la maman et l’enfant sont en bonne santé, même si le nouveau-né ne pèse pas trois kilos.
— Comment allez-vous appeler cette petite ? demande-t-il.
— Lucie, répond Maryse, je viens de lui donner le jour et la lumière.
Dans ses douces mains potelées, Lucie tient-elle les cartes de la chance pour se frayer un chemin et peut-être au-delà du naturel ? Elle ne sait rien encore.
Maryse a fait le choix d’accomplir son métier d’infirmière plutôt que celui d’élever sa fille. La fibre maternelle n’est pas en elle. C’est avant tout une femme, très jolie, qui a envie de croquer la vie à pleines dents. Sa profession lui plaît par-dessus tout. Être une mère ? Non, ce n’est pas pour elle.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.