Il est pour certains des armoires à pharmacie, pour d’autres des armoires à dons, à bijoux, à linges… L’Armoire de Pensées en est une qui garde vos idées, vos secrets, vos rêves, vos pensées et vos chuchotements.

Je ne saurais vous dire si je suis écrivain mais une chose est sûre : je suis un souffle qui vole dans les rues de la vie, et mes mots, la vie ne peut les rayer. Je m’inspire du vide de la vie, de sa puanteur. De sa beauté… de son sourire : de sa dualité !

Les textes de ce livre sont pour la plupart les premiers jets de ma prime enfance. Mes premiers mots, mes premiers pas, mes premiers regards sur le monde. Ils fusaient comme l’eau jaillit de sa source à chaque nouvelle expérience. Bonnes, je ressentais le besoin de poser la main sur les épaules de la vie. Mauvaises, l’écriture était pour moi le seul moyen d’agiter le spectre ! Les ayant révisés avec les yeux de l’adulte que je suis devenu, ils braillent contre toutes ces rêvasseries que l’on nous a fait croire à propos de la vie !

Ce recueil unit plusieurs disciplines à la fois : sociologie, religion, philosophie et évidemment poésie. On y trouve aussi des parties consacrées à la méditation. Sa particularité réside dans son pouvoir d’avoir pu réunir tous ces champs de savoir.

Voilà pour moi le rôle véritable de la littérature et surtout de la poésie. La poésie consiste à penser la laideur du monde à travers des canaux esthétiques, c’est aussi faire croire en un lendemain meilleur dont on sait qu’il ne viendra pas ! La poésie, c’est la vie. Je dirais « prendre la vie de son bon côté » !

Ce livre, qui garde vos secrets les plus intimes, que ce soit ceux des enfants comme ceux des adultes, s’ouvre à tous pour leur faire miroiter leur propre existence. Il est thérapeutique et permet de sortir de la solitude, il est aussi féerique et permet de nous souvenir de nos beaux moments et d’en rire. Le bien que l’on fait ou qu’on reçoit vient de la pensée.

C’est parce que nos pensées sont corrompues que le monde l’est. « Le monde est à l’image de nos pensées. » La guerre, la paix, l’injustice, l’amour, le mépris, le racisme…, dont traitent ces textes, sont l’œuvre de nos pensées.
Blaise Pascal que je cite dans les premières pages disait, « Penser fait la grandeur de l’homme« , mais la chose la plus importante dans l’acte de penser, disait-il, c’est de « travailler à bien penser » (Pensées, 1669).
En décidant de vous engager pour ce livre, vous faites le choix de poursuivre votre quête de construction de la pensée et décider à bien penser, c’est décider de changer le monde!