Ce livre s’inspire de l’actualité récente et s’adresse aux jeunes adultes et aux adultes, très conscients des problèmes actuels. Il parle de l’errance de l’Homme, des défis majeurs qu’il va devoir affronter dans un monde en pleine mutation, dans une société en perte de repères sur une planète qui se révolte. Ici, l’irruption de la spiritualité fait souffler le vent de l’espoir dans la tourmente de nos destins. C’est l’enfantement d’un monde nouveau où l’Homme, s’il se reconnecte à la nature et au sens profond de sa vie, est capable de renaître…
L’humble but de ce livre est de passer dans toutes les mains afin d’éveiller la conscience de chacun : « se changer soi-même avant de changer les autres… » Chaque être vivant est une âme…

Extrait

C’était la fin d’un temps qu’elle avait connu, où la dérive démesurée de l’homme avait déchaîné des énergies de guerre, de violence et de confusion, des énergies négatives, d’une force sans limites et inarrêtable qui allait entraîner l’humanité au bord d’un gouffre insondable, au cœur d’une planète d’une beauté indicible désormais défigurée, pillée, empoisonnée par ceux-là même qui ne pourraient vivre sans elle. C’était un temps où tout était devenu permis : la consommation à outrance, le pillage des ressources au profit des plus forts qui laissaient la Terre exsangue et les plus faibles affamés mourant par millions. Des tonnes de déchets jetés n’importe où avec une inconscience criminelle formaient désormais un cinquième continent hideux piégeant de trop nombreux mammifères et oiseaux marins qui venaient mourir sur les côtes, étouffés par les ordures ingérées, tués par les filets de pêche ou décimés par la pêche intensive qui les privait d’une nourriture essentielle à leur survie.
La violence et les armes étaient devenues omniprésentes dans les rues où la drogue qui gangrenait la société libérait tous les excès, la délinquance grandissante conduisait aux crimes, jusque dans les écoles où les agressions physiques ou verbales devenaient monnaie courante. Les enfants n’étaient plus épargnés, qui disparaissaient et subissaient les pires exactions. L’homme perdu, dans sa descente aux enfers, en profanant l’innocence et la pureté sacrées de l’enfance, se condamnait à sa propre perpétuité. Les anciens se souvenaient d’un temps heureux où le respect de la vie et de l’autre était encore une valeur suprême malgré des conditions de vie aussi difficiles.
Elle avait connu ce temps d’avant, heureux et insouciant, puis elle avait vu les temps changer, les cieux s’assombrir devant la course éperdue et aveugle de l’Homme ivre de tous ces biens qui s’offraient à lui, oubliant souvent les valeurs essentielles alors qu’au loin, s’amoncelaient les premières crises majeures.