L’âme des jours
Né à Lyon, j’ai d’abord « flirté » avec la poésie, lisant Paul Éluard et ayant des souvenirs de Verlaine et Rimbaud. Bien que j’aie remporté un prix, j’ai ensuite consacré mon temps à ma famille et à ma carrière, travaillant une dizaine d’années à l’étranger. Après ma vie professionnelle, je me suis mis à la peinture.
Quelques années plus tard, une période difficile m’a poussé à écrire, donnant naissance à mes deux premiers ouvrages auto-édités. Retrouvant le goût de la poésie, j’ai publié cinq autres recueils.
Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Mon livre se compose de quatre parties : Au jour le jour, C’est arrivé un jour… ou pas, L’ombre des jours, Epilogue.
Dans ce livre je livre des instants vécus… ou pas, au cours des vingt-quatre heures du jour. J’essaie d’en saisir l’âme. Généralement j’écris tôt pour profiter des couleurs et de la sérénité matinale. Dans ce recueil j’écris en prose qui permet de décrire des situations, des souvenirs et d’en faire émerger les émotions, mais sans renier aux vers libres que j’introduis parmi les textes, car ces poèmes brefs sont plus incisifs et me permettent de jouer avec les mots. Je souhaite faire participer les lecteurs à mes balades poétiques dans lesquels je l’espère ils retrouveront des émotions et des réflexions qui leur ressemble.
J’écris sur des évènements qui surviennent et paraissent anodins
Le ciel cet après-midi est limpide. Soudain il s’habille de nuages noirs. Une mauvaise nouvelle est-elle en route ? Le vent d’ouest les accompagne. Sous son souffle, les feuilles frémissent, les fleurs se courbent. Dans le lointain un grondement sourd, sans roulement d’avertissement retentit. (À suivre)
Ce soir, je lisais la tête appuyée contre l’une de mes mains. L’autre tournait les pages. Pourquoi me suis-je mis soudain à les regarder ? Je ne leur avais jamais prêté attention jusqu’à présent.
Pourtant elles sont toujours en mouvement. Les doigts notamment toujours prêts à saisir quelque chose. Avec elles nous faisons des gestes tellement naturels qu’ils passent inaperçus. Tendre la main, un geste de rencontre. Donner la main, un geste de soutien. Mais aujourd’hui j’étais intrigué. (À suivre)
Quelques mots échangés
Bip…bip…bip…
L’amour se dérobe.
À patte de velours
Le silence n’a rien entendu
Lorsque le vent du nord
Lève la main
Les joues rougissent
Dans ce recueil j’ai aussi été rattrapé par les événements du monde
Sur la terre du blé
En ce matin d’hiver
La plaine est un cimetière
Dans un tonnerre d’acier
La mort
Sans sommation
Un orage de feu
Traverse un ciel d’ombre
La terre saigne
Ou de vie en société
Sa vie s’ouvre sur un chemin déstabilisant. De sa bouche sortent des sons, mais les mots sont happés par le vide. Des mots en déroute dans une langue indéfinissable. C’est comme une page griffonnée de signes illisibles. Je perds pied devant cette difficulté. Je me sens comme un naufragé sur une île déserte.
(À suivre)
Je laisse aussi aller mon imagination et j’ai écrit plusieurs textes laissant au lecteur le soin de deviner si cela s’est passé ou … pas
J’étais, là, assis sur le banc des pensées dispersées. J’ai eu soudain l’étrange sentiment de venir d’ailleurs. Je décidai d’aller à sa recherche. J’ai pris par la main le chemin du matin en direction de l’inconnu. Mon sentier avait perdu le nord, et l’inconnu n’était pas indiqué sur ma boussole. Je ne savais pas si j’allais dans le bon sens. Le bon sens est-il seulement dans la bonne direction ? me suis-je demandé. (À suivre)
Je m’étais pris la tête avec juin. Une altercation banale sur la date du solstice. En effet j’avais un doute sur cette date qui pouvait varier d’une année sur l’autre. Juin voulait être exact au rendez- vous de la fête de la musique pour éclairer l’été, et me reprochait mes hésitations. (À suivre)
En cette fin d’après-midi, j’effectuais une promenade assez traditionnelle qui me portait vers le Pont Charles. Le soleil irradiait un ciel azur. Une foule de touristes parcourait le pont et se créait un passage au milieu des étals de vendeurs d’aquarelles, de photos et autres objets artisanaux.
Plus loin deux saltimbanques attiraient mon attention. (À suivre)
Mais je peux m’empêcher de terminer sur le temps qui passe
Lorsque l’âge avance
Les saisons changent de couleur
Le dos se voûte
Pour passer
Sous le pont de l’âge
Chaque année je franchis un nouveau palier, je vieillis … comme tant d’autres, soit, mais pour moi, c’est la première fois.
Je vois bien que l’âge après lequel je courais adolescent m’a rattrapé. Mais aujourd’hui est-ce moi qui ralentis le pas ou le temps qui accélère le sien ? (À suivre)
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Les étapes de création
Mon objectif est d’atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l’impression et la promotion. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.