Le mystère de Rennes-le-Château ! Ou de Rennes-les-Bains… De quelle découverte le brave abbé Boudet fut-il l’inventeur à la fin du XIXe siècle ? Pourquoi prit-il tant de soin à la replonger dans l’ombre ? Le tome 1 de « A tombeaux ouverts » y a répondu… Un siècle plus tard, les chercheurs sont toujours à la recherche du secret perdu. L’éminent professeur Castel est sur la piste. Et cela intéresse du monde ! Une jolie journaliste de France 2 et sa pétillante assistante. Une équipe de bras cassés réunie par le professeur. Une bande de malfrats sortie de nulle part. Entre révélations sur l’affaire, coups à boire, bonnes tables et rigolades, l’aventure nous emporte dans les Corbières secrètes si chères à l’auteur. Nostalgie d’un monde disparu ? Plutôt une mise en bière ? Surtout à la terrasse du bistrot de Rennes-les-Bains… Vous voulez (presque) tout savoir sur le trésor des deux Rennes ? Découvrir les secrets des Corbières ? Et vous marrer sans retenue ? Alors, rendez-vous à la première page…

Extrait

Ils mirent plusieurs minutes pour se regrouper au pied de la paroi à l’écart de la boue. Le silence n’était rompu que par les claquements sinistres des gouttes d’eau qui tombaient de la voûte. La progression s’effectuait, pas à pas, entre les flaques d’eau et les vestiges du boisement. Les faisceaux des lampes faisaient danser les ombres dans une folle sarabande.

— Je ne les ai pas toutes, chuchota Gneu à l’oreille de Pépé.

— Fais pas chier ! le rassura-t-il.

Accrochée au bras d’Alex, Marion se concentrait sur ses prises de vue. Louise était collée à Castel qui pouvait sentir son souffle sur sa nuque. Fermant la marche, Charles et Claude avaient tous les sens en alerte. Ils atteignirent le bout de la galerie. Elle devait faire environ 25 mètres… Les rangées de piquets venaient mourir contre une paroi de terre luisante d’humidité. Un éboulement avait obstrué la galerie.

— Cela ne peut pas se terminer en cul-de-sac, maugréa Castel.

Leurs lampes fouillaient le moindre recoin de la galerie. Les instructions de Boudet étaient claires ! Ils avaient franchi « la herse », passé « la poche remplie d’eau ». Il fallait maintenant « se retirer sous terre » ! Il y avait forcément un passage.

— À droite ! Au ras du sol ! souffla Claude en tendant le bras.