La pièce manquante

de Marie-France Lapeyre

Dans mon métier, l’informatique, on écrit beaucoup : des lignes de code ou des cahiers des charges. Rien à voir avec mon envie d’écrire, de raconter des histoires, ce que je fais pour la presse locale (Ouest-France, Journal du Pays Yonnais) ou en imaginant des fictions. Deux exercices très différents, le premier rapproche des gens, le second est plus solitaire. Alors lorsqu’on m’a proposé d’intégrer une masterclass littéraire et qu’on m’a demandé de relever le défi d’écrire un roman en 9 mois, j’ai répondu « Oui », sans hésiter. C’était le début d’une belle aventure parsemée de rencontres inoubliables, qui m’ont permis d’accoucher de La pièce manquante.

Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !

 

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Projet abouti !
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Lorsque j’ai commencé l’écriture de mon roman, j’avais une petite idée de l’histoire que je souhaitais raconter. J’avais déménagé depuis peu et je rêvais de temps en temps d’une pièce de ma nouvelle maison, une pièce qui n’existait pas. C’était mon fil rouge et j’avais déjà mon titre, La pièce manquante, bien sûr. Initialement, ce roman avait pour seule ambition de faire découvrir un petit coin de Vendée sur fond de secrets de familles. Au fil de l’écriture, le récit s’est enrichi. À travers le destin croisé de femmes d’aujourd’hui ou d’un autre temps (pas si lointain), il aborde des thèmes forts comme celui du deuil ou du burn-out, il évoque aussi les vies gâchées par des vocations contrariées ou des mariages subis.

L’histoire, racontée par Hélène, se déroule principalement au Poiré-sur-Vie, petite ville vendéenne. C’est là qu’elle va partir à la recherche de Suzanne, disparue 15 ans auparavant. La narratrice embarque également le lecteur dans ses souvenirs d’enfance au cœur d’un village Ardéchois, Saint-Thomé, qui attend son retour.
Le récit est ponctué d’intervention des différents protagonistes qui vont s’exprimer tour à tour, des hommes bien sûr, des femmes aussi, dont l’énigmatique Jane.

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Extrait

Attablée devant ma tasse vide, le temps s’écoule doucement. Il fait doux, c’est idéal pour prendre le temps de m’imprégner de ces nouveaux lieux. Mon regard est attiré par une immense fresque murale qui représente une scène champêtre sur le mur de la mairie, de l’autre côté de la rue. En l’observant plus attentivement, je m’aperçois que le personnage principal est une femme toute de blanc vêtue. Un mariage. Scène heureuse, qui évoque en moi un sentiment de vide et m’incite à changer de place pour ne plus l’avoir dans mon champ de vision. Je fais maintenant face au café. Nous sommes en milieu d’après-midi et il n’y a pas grand monde dehors, ni à l’intérieur. De ma place, j’aperçois juste un vieux monsieur qui lit le journal, accoudé au comptoir et un couple qui semble refaire le monde avec le cafetier. Seules quatre tables équipées de parasols sont installées sur la grande terrasse. Mais c’est bien suffisant compte tenu de l’affluence.

Une vieille dame prend place à côté de moi et discute tranquillement avec le patron. À son accent, je devine qu’elle n’est pas d’ici, sans doute anglaise, ce qui attire mon attention. Elle a l’air d’avoir ses habitudes, puisqu’elle n’a pas eu besoin de passer sa commande pour qu’il lui apporte un thé avec un flacon de miel dès qu’elle est arrivée. Sa présence me rassure. Comme moi elle vient d’ailleurs et elle a choisi de s’installer ici. Je continue de l’observer discrètement pendant qu’elle lit un magazine derrière ses petites lunettes rondes. Lorsqu’on se promenait tous les deux, Étienne et moi, on s’amusait à donner des prénoms aux inconnus que l’on croisait dans les lieux publics. Une pratique que j’avais abandonnée depuis longtemps, depuis que j’étais seule, depuis mon arrivée à Paris, depuis qu’Étienne n’était plus là pour jouer avec moi. Aujourd’hui, cette vieille dame m’inspire. Je la surnomme Jane, parce qu’elle me fait penser à Jane Birkin. Un peu pour son accent bien sûr, mais aussi pour son allure générale. Silhouette frêle, veste masculine un peu grande pour elle, cheveux blancs retenus dans une grande casquette, dont certains s’échappent sur son front, en quête de liberté. Elle semble terriblement à l’aise dans cet environnement qui m’est étranger. J’aimerais discuter avec elle, mais je n’ose pas l’aborder, alors que tout en elle m’attire, sans que je comprenne réellement pourquoi.

  • Les étapes de création

    L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente. *(selon accord)