La mort est toujours un moment de solitude
Je suis sociologue. Un roman est pour moi l’occasion de mettre en scène des personnalités surprenantes qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Transgresser les codes à travers un étrange rituel trace le sillon d’une enquête inattendue qui s’achève à Nantes, dans le lieu même où elle a commencé.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Écrire un roman policier demande avant tout de surprendre ; c’est sur ce point que j’insiste. Vérach’, déjà connu d’un certain nombre de lecteurs, commissaire au grand cœur, ne peut comprendre la trahison et ne l’accepte donc pas : il a raison car les coupables des crimes ne sont pas ceux que l’on croit. Ce livre pose la question des apparences, des non-dits et de l’amitié. Est-il possible de transgresser tout cela ?
S’interroger sur ces grandes thématiques humanistes permet au lecteur de développer la question du sens des relations que chacun peut avoir avec les autres. Elles sont toutefois abordées dans la légèreté d’un roman policier qui questionne avec originalité les liens de la fraternité. Mais que penser de tout cela dans ce récit non convenu où le policier est aussi surpris que l’est le lecteur à l’issue de l’enquête ?
« Vérach’ regarda l’horizon, vers ce point invisible que l’on essaye tous de repérer quand notre désir de vivre l’emporte sur celui de disparaître. Peut-être un peu pour se dire que notre destin est fait d’une persuasion qui touche à une vérité invisible, celle qui est là-bas, sur ce fameux point qui s’enfuit dès que l’on s’en approche. Mais où ? Dans nos illusions, l’inaccessible est toujours à portée de main.
Des illusions ou de l’espoir ?
Le policier n’était toutefois pas intéressé par le possible, cette ligne dégagée qui embrasse dans le lointain l’estuaire de la Loire, et au-delà, au bout de l’océan, l’Amérique.
L’Amérique, il n’y avait jamais cru… Bien au contraire, il fixait, dos à cet horizon, la source invisible de la Loire. Il suivait dans sa tête ses méandres, bien au-delà d’Orléans, dans les courbes qui étreignent les frontières de cette France lointaine, qui l’avait meurtri au plus profond de ses émotions.
Là-bas…
Là où il avait perdu celle qui lui apporta la connaissance de l’incroyable monde de la pensée, loin de toutes les apparences du quotidien.
Voilà bientôt dix mois qu’il l’avait perdue, et toujours il pensait à elle ; pas une seconde passée n’obérait le visage du bonheur innocent de Juliette.
On pense toujours aux disparus et si peu aux vivants. »
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Le budget souhaité
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