La mélopée des figurines
Né en 1972 à Lons-le — Saunier au cœur du Jura, j’ai vécu une enfance privilégiée entourée d’animaux et de personnes reconnaissantes envers une nature généreuse, source de vie, pleine de merveilles quand on sait l’appréhender. Parti en ville pour étudier la littérature, le piano, j’ai choisi la musique des mots et des cordes comme un moyen de retrouver un peu de cette part d’enfance disparue. D’où ce repli dans l’écriture, mon troisième roman à ce jour.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Édouard, pianiste de grande renommée mène de front une vie professionnelle haletante et sa mission de père attentif auprès d’un petit garçon fragile. Tout se déroule pour le mieux jusqu’au jour où son ex-femme réapparaît comme par enchantement avec la ferme intention de bouleverser l’équilibre de son existence.
Épaulée par sa nouvelle compagne, il va devoir faire face à de multiples péripéties, à commencer par la disparition mystérieuse d’Aurélien, son fils et de son fidèle Golden retriever, tous deux pensionnaires de l’Institut Giono spécialisé dans l’éducation des enfants souffrant de troubles autistiques. Comment un petit garçon de dix ans a-t-il pu échapper à la vigilance des surveillants, franchir l’enceinte murée de l’établissement ? Pourquoi aurait-il voulu fuir ce refuge tranquille situé au cœur d’une Provence paisible ?
C’est le début d’une enquête nébuleuse, entremêlée de soubresauts affectifs pour ce musicien désemparé, qui n’a jamais eu d’autre leitmotiv que de guider son monde au rythme du métronome.
Justement, ce roman s’appuie sur des sensations vécues à un moment où je me suis senti isolé dans un monde trop grand pour moi, trop bruyant et trop compliqué. Je suis à la fois Aurélien et Édouard, ce père sensible et désemparé face à la réalité souvent abrupte et cruelle que les hommes doivent affronter, non sans quelques dommages psychologiques.
J’ai voulu traiter de cette psychologie absconse dont sont victimes mes personnages, que j’appelle mes figurines en jouant le chef d’orchestre complice et amusé, capable parfois de s’émouvoir face au rendu de la partition que les mots font résonner comme une sorte de mélopée, mi-joyeuse mi-amère.
J’ai mêlé à la romance une intrigue policière, ponctué les paragraphes de notes colorées pour faire voyager le lecteur, notamment au nord de l’Europe et dans le midi de la France. Il me tient à cœur que mes lecteurs soient complices de l’action proposée, puissent s’identifier à mes personnages en proie à des difficultés existant dans la vraie vie. Enfin, je souhaite par-dessus tout émouvoir ou émoustiller la corde sensible de mes chers lecteurs par le biais des mots comme un chef de cuisine sait égayer les papilles de ses convives en jouant avec les saveurs.
Extrait
« Soudain, pris de frissons, Édouard éprouva l’envie de fuir à toutes jambes rejoindre son fils.
Un retour express à Orly et dans moins de deux heures il serait à Marseille, se disait-il intérieurement. Cette ambiance de désolation lui ruinait le moral ; et dire que le soir même il devait interpréter “Tristesse” de Chopin devant un public exigeant d’abonnés de l’Opéra de Rouen. L’état de solitude extrême aux accents mélancoliques qui envahissait actuellement son corps à la façon d’une épaisse couche de brume sur un étang aux premières lueurs de l’aurore laissait supposer que son interprétation ferait l’unanimité du public présent ce soir-là.
Peu lui importait au final que ce spectacle fasse l’unanimité ou non, il se promit de prendre un avion dès ce week-end en compagnie de Marion, sa bonne fée, toujours présente à son esprit pour lui redonner foi en la vie. Un véritable soleil que cette jeune violoniste rencontrée un soir de gala, pleine de grâce armée de son archet qu’elle maniait tel un sabre japonais fendant l’air et effleurant les cordes avec l’agilité de l’oiseau qui égratigne la branche de l’arbre entre deux danses dans le vent.
Ils avaient échangé plusieurs regards sur un concerto de Mozart, à un moment où le piano dialogue avec le violon sous l’impulsion des cuivres, d’un hautbois puis d’une harpe complice de leurs jeux amoureux. Comment, servie sur un tel plateau, leur histoire n’eût-elle pas atteint le paroxysme de la félicité ? C’était une veille de Noël, voici maintenant deux ans. Dehors, les flocons de neige semblaient flotter mollement dans le ciel vide de la nuit éclairée à la lueur des réverbères. Des guirlandes lumineuses ornaient les façades des maisons, un bonhomme de neige au nez de carotte et muni d’un manche à ballet mimait les gestes d’un chef d’orchestre.
Il y avait aussi des lampions clignotants dessinant le contour d’animaux des forêts, de lutins à bonnets pointus et d’autres créatures inquiétantes surgies des contes de Perrault. Toute la magie d’une soirée au service de la création d’un couple fusionnel, qui jamais ne se désunirait. Édouard se souvenait de cette soirée féerique lorsqu’il dégaina son téléphone… »
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.