La loi du silence dans l’Éducation nationale ou « pas de vagues »
Années 70 : une jeune professeure certifiée commence sa carrière, avec passion et une confiance naïve dans nos institutions. Au cours de 37 années passées en lycée puis en collège, la situation se dégrade inexorablement, au fil des contre-réformes successives. Après une remise en question permanente, le constat s’impose soudain : sa pédagogie et celle de ses collègues ne sont pas en cause. D’où l’indignation, et le besoin de dénoncer en rompant le silence.
Marianne Rinaldi fait aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Elle vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre et vous recevrez le livre en avant-première !
« La loi du silence dans l’Éducation nationale » est un témoignage vécu destiné à dénoncer une politique et des comportements aberrants, responsables de souffrances et de gâchis. Ce témoignage est composé de deux parties : la première partie est constituée de 44 anecdotes vécues, la plupart dramatiques, mais qui n’excluent pas un humour du second degré. La deuxième partie condense, en 6 chapitres, la relecture de nombreuses archives sous la forme d’un état des lieux.
Ce livre n’est pas une prise de position politique. Il n’est surtout pas un énième essai sur la pédagogie, ni une analyse de la violence, ni un travail d’observation des relations humaines. Ce livre « donne à voir », à travers ces différents points de vue, même parfois en filigrane, les atteintes au respect humain.
Face à des individus qui prétendent cyniquement « défendre les valeurs de la République » tout en les détruisant, que pouvons-nous faire, sinon briser la loi du silence ?
Extrait
CONSEIL DE CLASSE FOUILLE-MERDE
« Conseil de classe en 4e. Arrive le cas de l’élève X : on apprend d’abord que sa famille est depuis peu immigrée et originaire d’un des pays de l’ex-Yougoslavie. L’élève X a quelques difficultés avec l’école (comme beaucoup de ses camarades).
Le principal-adjoint et les professeurs interrogent les élèves délégués sur le comportement de X. On assiste alors à un déballage d’une telle indiscrétion que l’on pourrait se croire devant une mauvaise série à la télé ! Les délégués se complaisent à narrer que leur camarade (X) n’ose pas refuser l’entrée de son foyer à ses copains, et, pour être accepté par eux, les encourage même à voler chez ses parents… etc.
Je rêve !!! Le principal-adjoint qui est censé diriger ce conseil de classe (appelons-le Barabas), n’a pas un instant cherché à empêcher les déballages et ragots concernant la vie privée d’une famille devant les délégués parents et enfants, donc devant tout le collège !
Je croyais naïvement que les personnels de l’Education Nationale, un peu dans le même esprit d’éthique que les personnels de santé, étaient tenus à une certaine réserve ?
Aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir protesté. Mais quel poids pouvais-je représenter, dans ce consensus ?»
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.