La France va mal ! Son déclassement international se double d’une crise de gouvernance, faisant retourner le pays aux errements de la IIIème et IVème république.

Avec ce roman, le lecteur va se plonger dans une histoire lui faisant visiter de nombreux lieux en France et à l’étranger. Il verra progressivement se construire une solution originale de gouvernement auquel on pense si peu et pourtant… Devenir mécène de ce livre en précommandant un exemplaire, c’est lui donner sa chance d’être publié, tout en rassurant l’auteur par le nombre de fidèles lecteurs, l’encourageant à poursuivre sa passion de l’écriture.

La fragrance du Lys est destiné à un large public, misant pleinement sur le coté romanesque de l’histoire proposée. Au final, ce roman souhaite faire passer un bon moment au lecteur en lui apprenant peut être un certain nombre de choses et surtout en l’incitant à faire vagabonder sa propre imagination.

Extrait

Les derniers rayons du soleil rougeoyants étaient sur le point de se faire engloutir, par les eaux calmes de la baie d’Ajaccio. Au loin, on pouvait à peine distinguer la côte et la route des îles sanguinaires chaussée de ses tours génoises. Napoléon Bonaparte aimait à s’y rendre pour lire et réfléchir, selon la rumeur populaire…

Le restaurant chez « Pech », venait de se parer de mille et uns feux, pour accueillir sa clientèle huppée, désireuse de consommer de bons produits de la mer, tout en profitant du clapotis des vagues provenant de la plage de sable blond en contrebas. La Peugeot 508 grise métallisée, venait de se stationner le long de la chaussée jouxtant cet établissement prisé des ajacciens. Un homme de grand taille s’extirpa de la place conducteur et se dirigea vers la porte avant droit. Il l’ouvrit en grand de sa main droite, tout en tendant sa gauche à la femme blonde à la peau cuivrée, ressortant encore plus avec sa toilette blanche et fort seyante.

Le couple, un fois en sécurité sur le trottoir s’enlaça tendrement mais brièvement, puis pénétra dans le petit jardin menant au restaurant. Le chef de rang les accueillit, en prononçant les mots suivants :
– Bonsoir Monsieur le Préfet, bonsoir chère Madame, nous vous avons préparé votre table habituelle, vos invités vous y attendent depuis peu de temps.
– Merci à vous et ne vous embêtez pas à nous accompagner, nous connaissons les lieux et allons faire comme chez nous. Répliqua l’homme de grande taille, et préfet de corse du sud, par ailleurs. Le duo se dirigea vers le fond de salle, face à la baie vitrée à moitié ouverte sur ce paysage marin enchanteur. En se faufilant entre les différentes tables, ils purent constater que nombre de convives opinèrent du chef, en guise de discrète salutation.

(…)

Leur table avait été dressée un peu à l’écart de la clientèle. Tout à l’heure, lorsque les conversations rouleraient entre tous les convives de l’établissement, ils jouiraient d’une certaine discrétion assurée entre autre, par le brouhaha ambiant des discussions masquant leurs propres échanges.

(…)

– Tu le sais comme moi, les prochaines élections présidentielles n’apporteront pas de clarification dans le pataquès généralisé actuel. Lui rétorqua Jean Pierre avant de poursuivre : « quelque soit la personne élue, la marmite boue, la situation politique et sociale sont insurrectionnelles. J’en profite d’ailleurs dans mes activités, les besoins de protection des biens et des personnes sont exponentielles en ce moment. Mais le plus grand risque que notre société et notre économie ne pourront pas supporter, c’est d’aller vers l’inconnu avec la certitude d’aboutir à une révolution.

(…)

À cet instant le serveur vint prendre la commande des deux couples. Sans se consulter, ils décidèrent de prendre des chiperons en entrée et du loup (du bar pour les nordistes) en plat. Pour le dessert, les avis divergèrent, une farandole de desserts locaux, des profiteroles et deux vacherins framboise clôtureraient leurs agapes.