La conjecture de l’aubergine
Je suis un informaticien de 51 ans, chevalier de l’Ordre National du Mérite. J’écris depuis l’âge de mes 14 ans des romans, des nouvelles, du théâtre, de la poésie et des carnets de voyage. Il s’agit de mon 7ème livre.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Il s’agit d’un conte qui établit le parallèle entre d’une part les violences verbales et physiques faites aux femmes par les hommes et d’autre part la destruction et la violation de la nature par l’Homme. Ce livre est empli de spiritualité, d’humour et de poésie. Il est fou comme notre monde. Il est atypique dans sa construction et dans sa narration. Il n’emprunte pas les structures académiques du roman. Il évoque quelques réflexions sur le sens de l’existence et sur notre place dans l’univers. Ce conte milite pour un meilleur respect de Dame nature.
— Il y aura quoi au repas ce midi ? questionna-t-il insidieusement.
— Des aubergines, répliqua-t-elle sans ambages.
Il grimaça imperceptiblement. Puis, il se leva précipitamment.
— Encore des légumes ! rouspéta-t-il avec véhémence. De plus, tu sais parfaitement que j’ai une sainte horreur des aubergines ! À force d’en manger à tout bout de champ, trop cuites et parfois aux saveurs misandres, je vais finir par faire des cauchemars d’aubergines géantes qui me dévorent tout cru !
Il pérorait avec véhémence. Il lui faisait tous les reproches de la terre avec un aplomb indigne de la tour de Pise. Il l’accusait de tous les maux et d’empoisonneuse en la pointant avec son majeur tel un symbole phallique. Il affirmait des truismes à vau-l’eau : « les hommes ont un QI alors que les femmes n’ont qu’un Q ! » Puis, il éclatait avec fulgurance d’un rire puéril. Le passé pardonné resurgissait cycliquement et ensevelissait leurs meilleurs moments quand il lui contait fleurette pour la passation d’une alliance précaire. Les incartades s’éloignaient de l’oubli. Maintenant, il était neuf heurts moins le cœur. Plus il gesticulait et plus il se muait en la déesse hindoue Kali.
Déconfite, elle ne disait mot sans toutefois consentir.
— Je vais me cuisiner des agapes dans une charmante auberge, déclama-t-il avec un léger rictus, bien gras, calorique et avec une religieuse voluptueuse comme dessert. Tu viens, Maya.
Le drone ne se fit pas prier et prit son envol pour rejoindre son maître et se blottir dans son conduit auditif telle une oreillette intra-auriculaire.
— Tu ne manques pas d’air, ajouta-t-il, alors débrouille-toi toute seule. Moi, je change d’air ! Tu entends, je pars d’ici.
Sur ces entrefaites, il franchit le seuil de la chambre et poussa violemment le vantail de la porte qui coulissa sur son rail huilé pour sceller hermétiquement la chambre funéraire.
— Quelle cretonne ! fulmina-t-il.
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Le budget souhaité
Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre soutien me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.