Assurément, ce livre célèbre la joie et l’envie d’être heureux. Il s’adresse à tous ceux qui, pris dans le tourbillon de la vie, ont besoin de légèreté et surtout de sourire. Il montre que la vie prend des couleurs si l’on voit le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.

Dans ce récit, La Boîte à Bonheur est le nom d’un commerce pas comme les autres. C’est le commerce des idées alambiquées et farfelues, des conseils en tout genre pour des publics de tous âges. À sa tête, Annabelle, une jeune femme rayonnante, pétillante et pleine de vie.

Par ses passages tour à tour drôles ou émouvants, ce livre montre que chacun apporte sa pierre à l’édifice et qu’on a tous notre rôle à jouer pour que le monde tourne rond. Il vous prouvera que le bonheur est à la portée de main et qu’il suffit de le vouloir et d’y croire pour l’atteindre.

Extrait de  La Boîte à Bonheur  de Pascale Petit-Neveu

Les deux dernières années d’études de la jeune femme se passèrent à merveille. Elle avait aménagé le petit appartement de Denise avec goût et s’y plaisait beaucoup. Annabelle avait une vie d’étudiante agréable et bien remplie. Souvent, elle rendait visite à ses grands-parents de cœur et restait pour dîner. Il faut dire que Denise était un véritable cordon bleu. Même ses petites pommes de terre sautées avec de l’ail et du persil étaient un pur régal…
Une fois son diplôme en poche, Annabelle s’était lancée dans l’industrie du bonheur, car voir les gens heureux était ce qui l’animait et la motivait le plus dans la vie. Elle voulait devenir pour de bon Amélie Poulain, son héroïne favorite. Elle avait alors inventé un concept très simple : aider les gens à réaliser leurs rêves, ceux qui, de manière insignifiante, changent toute une existence. Pour ce faire, elle avait créé son entreprise qu’elle avait appelée : “La Boîte à Bonheur”.
Il suffisait qu’on lui expose une problématique, et elle s’arrangeait pour résoudre les petits tracas du quotidien afin de redonner le sourire à ceux qui faisaient appel à ses services. Parfois, elle organisait des moments festifs, d’autres fois elle donnait juste des idées qui pouvaient débloquer des situations plus ou moins embarrassantes, et il lui arrivait même de mettre en place des surprises ou des farces. Quoi qu’il arrive, elle faisait en sorte de toujours trouver une solution pour ses clients. Aussi, elle se répétait, tel un mantra, que tout problème avait une solution. Mais ce qu’elle préférait, c’était le rôle d’entremetteuse, car, il faut bien l’avouer, depuis qu’elle avait aidé André à déclarer sa flamme à Denise, elle n’avait en tête que le bonheur amoureux de sa clientèle. Ainsi, il lui était même arrivé d’accepter d’organiser des traquenards pour aider un amoureux à faire sa demande. Tant que le piège était bienveillant, Annabelle se pliait en quatre pour que son intervention soit une réussite. C’est ainsi qu’en quelques mois seulement, elle était devenue celle qui accomplissait des miracles dans le quartier et qu’on avait fini par la surnommer “La fée bonheur”.