Le thème principal du livre est la RESTAURATION ET LE DEUIL

C’est l’histoire de ma vie que je livre à cœur ouvert. Ce sont mes combats, mes blessures et mes peines. Mais surtout, mon parcours et mes victoires face aux douloureuses épreuves de la vie. Un récit inspiré de mon histoire, de l’expérience de personnes que j’ai observée, des techniques de sophrologie, des notions de psychologie et de la Foi chrétienne.

Les gens auraient intérêt à participer à sa création car c’est un sujet presque tabou. Les gens souffrent énormément et il n’y a pas assez de personnes qui en parlent. Je me propose d’apporter un début de solution à ce fléau qui d’une façon ou d’une autre impacte tout le monde.
Un livre qui s’adresse à tout le monde, car il y a dedans des clés pratiques pour s’aider soi-même, et/ou pour aider un proche.

Le but étant de contribuer à la restauration du plus grand nombre, je suis néanmoins consciente que chaque histoire est particulière et que chaque douleur est unique. C’est pourquoi j’aspire à faire des accompagnements personnalisés et de groupe pour toutes les personnes qui veulent approfondir le travail en eux. J’aspire également à mettre en place des ateliers dans des structures qui accueillent des orphelins.

Extrait

« … À ce moment précis, sans qu’on ne m’ait rien dit, j’ai su que papa était parti. Je n’ai pas pleuré, je tenais ma grande sœur dans mes bras pour la calmer. Papa était parti. Un homme fort et robuste éteint, et de la façon la plus tragique qu’il soit : une balle dans la tête.
Un innocent parti à cause d’une « erreur » de la gendarmerie du Cameroun. Ils se sont trompés de cible… »

« …Quant à moi, j’avais changé. Quelque chose s’était brisé en moi-même. J’étais complètement désorientée. Alors je me suis repliée sur moi. J’étais en colère contre Dieu. Pendant un an, je n’ai pas fait mon deuil, je n’ai pas pleuré. Je le voyais toutes les nuits, je rêvais qu’il était juste parti et qu’il était avec une autre famille. Je pensais constamment à lui, je le voyais partout… »

« …Je me sentais extrêmement seule, le vide que je ressentais était indescriptible. Et lorsque je regardais autour de moi tout le monde souffrait. Alors je n’avais pas le droit de me montrer faible… »

« …À l’extérieur j’avais l’air forte, mais j’étais détruite de l’intérieur. Le jour où mon père est parti, je suis tombée d’un gratte-ciel et je me suis retrouvée par terre. Le jour où ma mère est partie, je suis partie avec elle. Je me suis longtemps sentie abandonnée par ma mère… »

« …Notre réalité avait totalement changé. La vie nous a imposé de grandir et de mûrir brutalement. Depuis ce moment, comme chaque personne concernée directement ou indirectement par ces départs. Nous essayons de patauger au milieu de la douleur… »

« …De mes 15 ans à mes 21 ans, j’ai vécu une dépression extrêmement profonde. Un état qui affectait tous les domaines de ma vie. J’étais vraiment amochée. Je survivais et avançais tout en ayant une réelle sensation de n’avoir pas assez d’oxygène pour continuer.»

« ..J’ai voulu mourir, mais j’avais trop pitié de mes frères pour me suicider. En réalité, les seules choses qui m’ont donné la rage de réussir et d’avancer dans la vie, sont l’amour de ma famille et le profond désir d’honorer la mémoire de mes parents. Mais ce n’était pas pour moi, car je souffrais trop à l’intérieur, et les soucis de la vie n’ont pas aidé à améliorer la situation… »

« … Je sortais d’une rupture amoureuse qui m’avait dévastée, j’avais accumulé les douleurs les plus coriaces de la terre. J’en ai eu marre de me sentir mal, de ne pas pouvoir dormir la nuit tellement j’étais tourmentée. J’étais devenue l’ombre de moi-même. En plus des soucis de la vie qui me fatiguait tellement que je ne savais pas vers qui me tourner… »