Il faut croire…
Je m’appelle Philippe Courivaud, je suis médecin anesthésiste depuis bientôt vingt ans et dyslexique depuis tout petit. L’écriture a toujours fait partie de ma vie et les fautes d’orthographe aussi.
Grâce au projet Voltaire et surtout à une épouse plus efficace que n’importe quel correcteur, j’ai pu enfin concrétiser mon rêve et écrire puis terminer mon premier roman. Passionné d’histoire de France, de politique et d’actualité brûlante, il me fallait à tout prix réussir à associer toutes ces thématiques.
Aujourd’hui, c’est chose faite dans ce court récit écrit, en pointillés durant mes longues nuits de garde en unité de soins intensifs, et intitulé : Il faut croire…
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre et vous recevrez le livre en avant-première !
Un médecin-chef de service se retrouve un matin, prisonnier d’un terroriste au début d’un attentat perpétré contre le personnel de l’hôpital où il travaille. Commence alors pour ce condamné en blouse blanche une inexorable descente aux enfers. Durant cette course contre la mort et sous la menace inflexible de son bourreau, il essaiera de comprendre et de donner un sens à la fin tragique qu’il redoute, en se remémorant des moments de son passé et de son histoire familiale.
À travers des souvenirs évoquant la conquête d’Alger en 1830, l’enfer des tranchées de la Première Guerre, les émeutes du 6 février 1934 et bien d’autres encore. Les lecteurs seront invités à s’interroger sur des problématiques actuelles : la religion, la radicalisation, la laïcité et la transmission.
Extrait
« La tête plongée dans mes dossiers et l’esprit accaparé par mille et un détails, je ne comprends pas tout de suite l’agitation qui suit les détonations. J’entends des gens courir dans le couloir. Certains tapent sur les cloisons et déguerpissent en criant :
— Sauvez-vous ! Vite ! Il est fou !
Rapidement, cette cavalcade se mélange à des hurlements inaudibles.
— C’est quoi ce bordel ? répété-je, en fouillant frénétiquement dans ma blouse.
J’en sors mon téléphone de service et compose plusieurs fois le numéro de la sécurité. Rien ! Mes appels résonnent dans le vide. Le vigile ne décroche pas.
— C’est quoi ce bordel ?
Sans que je sache pourquoi, un vent de panique balaie le couloir. Le sol vibre sous mes pieds. Les cris se rapprochent de mon bureau. Je reste assis, effrayé par ce vacarme soudain.
Une nouvelle détonation éclate. Les alarmes anti-incendie carillonnent dans le bâtiment comme mille réveils mal réglés. La fréquence des coups de feu s’accélère. Une voix familière accompagne chacune des nouvelles secousses du fusil d’assaut.
— Allah Akbar !
Je me raidis, bondis de ma chaise et sors de mon repaire pour m’élancer dans le couloir. Au bout du corridor, un homme de grande taille, habillé en noir, agite dans tous les sens au-dessus de sa tête une mitrailleuse. Son visage est découvert, un simple bonnet noir en laine lui recouvre le crâne. Il porte une épaisse ceinture kaki. Trois grenades y sont accrochées.
— Allah Akbar !
Ses traits ne me sont pas inconnus…
— Allah Akbar !
Je ne pensais pas entendre un jour ces mots à l’hôpital.
— Allah Akbar !
Je ne croyais pas Karim assez dingue pour les crier non plus.
Je fais marche arrière et claque violemment la porte derrière moi. Encore sous le choc, je suis incapable de réaliser l’absurdité de mon geste. Maintenant, une simple cloison de plâtre me sépare du forcené. Je reprends ma place dans le fauteuil et m’y enfonce, espérant y disparaître. »
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.