Idylle à l’ombre des sassafras
Née à Paris, j’écris depuis l’enfance. J’ai enseigné en France et à l’étranger. Après avoir été active dans le journalisme (presse étrangère), j’ai voulu m’exprimer plus librement dans des livres dont Idylle à l’ombre des sassafras est le huitième. Je soutiens la lutte pour les Droits des Femmes et les autrices (création en 2011 du Salon du livre féminin de La Rochelle).
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Ce livre a plusieurs thèmes qui se superposent et se répondent : la souffrance de la fin d’une relation, l’enthousiasme de la jeunesse et la libération d’une femme grâce à un nouvel amour.
On suit la lutte de cette femme, petite quarantaine, pour se détacher d’un époux volage et narcissique. Elle est sauvée du désespoir par l’enthousiasme de ses étudiants étrangers pour le théâtre français et l’amitié amoureuse de l’un d’entre eux.
Ce texte a l’ambition de montrer aux femmes qu’elles ont le droit au bonheur, quelle que soit sa forme, et qu’elles peuvent à tout âge prendre un nouveau départ.
« Calme et beauté »
« Dès le lendemain matin, sous un éclatant soleil de printemps, garçons et filles glissaient sur le large glacier. Michaël, Anette et Ulrich, familiers des Alpes bavaroises, skiaient avec élégance ; d’autres comme Mona et Martina, étaient plus qu’hésitantes. Dans les descentes, elles formaient le groupe de queue avec le Dr Bär un peu pataud, ce qui les consolait et les amusait. Il n’y avait pas grand monde sur les pistes car à Pâques les cérémonies religieuses et les fêtes de famille clouaient souvent les fidèles autour de repas traditionnels dans les vallées.
Mona voyait passer Michaël comme une flèche. Avec ses longues jambes et sa pratique régulière du ski, il descendait “tout schuss”. Malgré les mises en garde du Dr Bär, il ne résistait pas à l’appel de la poudreuse vierge et disparaissait sur des pentes hors-piste. Mona redoutait l’accident. Il était si rapide qu’il avait le temps de reprendre le télésiège et de la doubler dans la descente avant qu’elle soit arrivée en bas. Elle en avait le souffle coupé. Soudain, peut-être par jeu, pour troquer son statut d’étudiant contre celui de professeur, le jeune homme passa son bras autour de sa taille et la poussa doucement. C’était leur premier vrai contact physique. Le geste était ferme mais doux. Mona surprise frissonna d’aise. Le skieur chevronné souriait de ses maladresses qui peu à peu s’espacèrent sous ses encouragements. Et ainsi toute une journée, jusqu’au moment où, libre comme l’air, Mona se sentit glisser dans la poudreuse, comme emportée par enchantement. Elle ne connaissait pas cette sensation délicieuse, toute en harmonie avec la nature. Et elle n’avait pas froid. Le soleil illuminait les pistes, la neige chantait sous ses skis et les petites bosses ne lui faisaient plus peur. Elle avait oublié Martina et Nounours, lui auquel pourtant elle devait ce bonheur. […]
Mona était comblée. »
Retrouvez-moi au Salon rochelais des écrivaines les 3 et 4 juillet 2021
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.