Ce livre est une approche scientifique des phénomènes de hantise. Il part du principe que ces effets existent et ne cherchent pas à faire la démonstration de leur existence.
Dans un premier temps, il définit scientifiquement ce qu’est une hantise ainsi que chacun des effets associés. Un chapitre spécial est dédié à la définition du fantôme. Pour chacun des paramètres ainsi définis, des exemples concrets de cas certifiés sont présentés afin que le lecteur puisse appréhender l’effet décrit (bruits, déplacement d’objets, odeurs, apparitions, …). Un accent spécial est mis sur la localisation des hantises tant d’un point de vue physique que temporel. Les spécificités de ces phénomènes sont également décrites comme leur fréquence d’apparition, l’esprit taquin ou les conditions de fin de hantise…
Les principales théories actuelles sont passées en revue et comparées entre elles afin de définir leurs limites.
Une première approche scientifique est une analyse statistique des hantises basée sur plus de 300 cas reconnus qui met en évidence leur perception dans la vie quotidienne et les difficultés de leur étude liée à la rareté de ces phénomènes.
Une approche purement physique est présentée qui permet de quantifier une hantise. A savoir de définir la quantité physique d’énergie qu’il a été nécessaire de mettre en œuvre pour que le phénomène se produise.
Suite à ces différentes analyses, nous présentons notre explication personnelle de la hantise qui met en avant la notion de Puits Collectif où sont stockées les informations de la hantise et son agent exécutant, l’Avimoveli, qui fait le lien entre le Puits Collectif et le monde physique.
Cette approche scientifique est complétée par une modélisation de la hantise sous forme d’équations mathématiques qui prend en compte tous les paramètres préalablement définis.
En annexe, une bibliographie des livres et articles ayant servis de support à ce travail est présenté.

Extrait du livre

10.6 Phénomènes physiques associés à une hantise

A propos des apparitions, plusieurs auteurs précisent qu’elles sont associées à une chute de température . Il semblerait que l’utilisation de lumière blanche (type flash) arrêterait le phénomène.
Rien n’a été établi concernant les ondes électromagnétiques.

10.7 Hantises subjectives et hantises objectives

Ernest Bozzano introduit la notion de hantise subjective et de hantise objective18.
L’exemple explicatif des hantises subjectives le plus simple concerne les bruits. Les participants entendent des bruits alors que le phénomène n’a pas réellement lieu : une porte qui claque alors qu’elle n’a pas bougé. Ce sont des hantises subjectives car il n’y a eu aucune interaction avec l’environnement matériel, la perception a été uniquement psychique.
Au contraire, pour les hantises objectives, la porte a réellement claqué. Il y a donc eu une interaction avec l’environnement matériel.
D’Après Ernest Bozzano, les manifestations subjectives persisteraient longtemps dans le temps et seraient associées à un décès alors que les apparitions objectives seraient généralement courtes et associées à la présence d’un sensitif ou d’un médium.

10.8 Hantises collectives et électives

Certains phénomènes de hantise sont perçus par toutes les personnes présentes, on parle alors de hantise collective.
Alors que dans certains cas, seule une ou quelques personnes présentes perçoivent le phénomène. On parle alors de hantise élective.

10.9 Intelligence associée à la hantise

Lors d’une hantise, on a fréquemment l’impression d’avoir affaire à une forme d’intelligence plus ou moins développée qui va du plus bas niveau « le fantôme fait toujours la même chose » au cas le plus élaboré « le fantôme interagit réellement avec les percipients »
Voici un exemple de hantise décrit par Ernest Bozzano où une certaine forme d’intelligence apparait incontestablement. L’extrait est un peu long mais permet de mieux appréhender ce qui s’est passé dans cette maison :

Vers l’année 1820, nous abandonnâmes notre résidence de Suffolk pour nous transférer dans une petite ville portuaire de France. Notre famille se composait de mon père, de ma mère, de moi, d’une soeur, d’un frère, et d’une domestique anglaise. La nouvelle maison se dressait solitaire aux environs de la ville, entourée de la plage ouverte, sans autres habitations ou constructions voisines.