Mon récit est une pure fiction, issue de mon imagination. Son héros Fergus Cameron est un policier à la retraite reconverti en détective privé qui va mener l’enquête sur un triple homicide. L’intrigue se déroule dans la ville d’Inverness en Ecosse, à deux pas du célèbre lac et de ses montagnes environnantes. Adepte des romans policiers, cela représente déjà quelques années, que je rêvais de prendre un peu de mon temps pour « coucher » quelques lignes qui raconteraient une intrigue dans un décor écossais. Pas bien original, me diriez-vous ? Mais les meilleurs premiers « polars » n’ont-ils pas été imaginés par nos voisins britanniques ? À l’instar de romanciers comme Arthur Conan Doyle et Agatha Christie. Jeune lecteur, j’avais été absorbé par l’atmosphère dépeinte dans les récits de ce premier. Intrigues qui se déroulaient le plus souvent dans la lande écossaise lugubre, et mystérieuse. Au plus profond de nous, n’avons-nous pas quelques racines gaëliques, entretenues dès notre premier âge, par les histoires de la forêt de Brocéliande, le pays magique des fées et de Merlin l’enchanteur. Pour écrire cette histoire, j’ai voulu également m’inspirer d’une personne comme Hergé. Avoir le luxe de voyager, du moins de laisser vagabonder son esprit tout en restant confortablement assis devant une feuille de papier. Aujourd’hui support remplacé par nos écrans. Il est désormais tellement aisé de se documenter via le « net » …quand aurait-il pensé ? Il s’agit donc là d’un premier essai, que j’ai imaginé en m’inspirant de mes références qui restent on ne peut plus classiques, mais tellement populaires et qui ont fait la joie pendant des décennies des lecteurs de sept à soixante-dix sept ans. Ainsi, ces quelques modestes pages ne sont-elles pas écrites pour leur faire un petit clin d’œil…et d’entretenir ainsi le mythe.

Extrait

« Pour notre ami, c ’était une journée des plus banale qui venait de s’écouler, hormis le fait que le cadavre repêché au bord du lac restait pour l’heure une énigme. Au moment même que certain s’appliquait à se verser un single malt au fond d’un gobelet à whisky, d’autre versait de l’acide sulfochromique au fond d’une cuve. Mélange d’acide sulfurique et de dichromate de potassium qui consiste à dissoudre les corps. A quelques lieux de là, un « nettoyeur » s’apprêtait à faire disparaître un corps. Quand le portable de Feargus se mit à vibrer…. Il décrocha … Dans un état d’énervement incommensurable, il avait la voix de John qui lui criait dans l’oreille. »