La rupture amoureuse est une expérience universelle. C’est même un véritable sujet de société.

La singularité de ce livre réside dans son approche empathique et introspective, combinant une histoire personnelle avec des conseils pratiques pour la guérison émotionnelle. Les atouts incluent une narration touchante, des réflexions philosophiques et une invitation à l’amour de soi. Le livre adopte un format original, basé sur un échange et un dialogue entre un grand-père en fin de vie, riche de son expérience, et son petit-fils, qui est au début de sa vie. À travers des correspondances par courrier, des poésies et des citations inventées, ce format permet d’aborder tous les thèmes de manière profonde et significative.

Le but est d’explorer le processus de guérison et de croissance personnelle après une rupture amoureuse, en offrant une perspective de réconfort, d’inspiration et d’espoir. Découvrir l’amour de soi et tout ce que cela comporte. Se connaître et s’accepter dans l’ombre comme dans la lumière. Comprendre et accepter les ruptures et/ou les schémas dans lesquels on s’est mis.

Avis d’une lectrice :

J’ai eu l’honneur et le privilège de lire Et je choisis d’aimer.. en avant-première, sans attente particulière étant philanthrope et peu amatrice des romans à l’eau de rose (ça tombe bien, ça n’en est pas un) et je tenais à partager ce retour personnel. Il s’agit-là d’un livre dans lequel on peut tous se retrouver, entre cœur et raison, entre émotion intime et réflexion philosophique, des phases de vie difficiles que l’on traverse tous et qui sont partagées avec énormément d’humilité et d’authenticité. L’auteur s’est tout simplement livré comme peu d’entre nous ose le faire, c’est profondément puissant.
Pour finir, c’est une lecture facile, des échanges fluides et une façon poétique de manier les mots entre dialogues et échanges épistolaires, un mix entre Laclos et Baudelaire des temps modernes ?

Extrait d’Et je choisis d’aimer… de Frédéric Bompard

À la veille de mon 90e anniversaire, le 14 septembre, je m’installe sous l’ombre douce des vignes grimpantes le long de ma vieille tonnelle métallique. Adossé à mon vieux banc de pierre qui semble plus ancien que moi, je ressens la caresse douce du soleil. Les souvenirs de toute une vie m’enveloppent, et je regarde en arrière sur les

années qui ont sculpté qui je suis. Les 45 dernières années se sont écoulées dans cette belle maison de pierre, perchée sur les collines du Vercors, dans un petit hameau paisible. Au loin, les falaises s’ornent d’une couleur saumon brillante, tandis que le soleil se couche, dévoilant sa bien-aimée la Lune.

Cela me rappelle la légende. Il y a bien longtemps, le Soleil et la Lune étaient deux êtres divins qui résidaient dans le ciel. Le Soleil, lumineux et chaleureux, illuminait le jour, tandis que la Lune, douce et mystérieuse, éclairait la nuit. Bien qu’ils vivaient séparément, ils partageaient un amour secret et interdit.

Un jour, le Soleil se rendit compte de ses sentiments profonds pour la Lune. Chaque jour, il la regardait de loin, ébloui par sa beauté argentée. La Lune, de son côté, ressentait également une attirance irrésistible envers le Soleil, malgré la distance qui les séparait.
Les dieux, observant cette romance interdite, décidèrent de punir les amants. Ils condamnèrent le Soleil et la Lune à une danse éternelle, les forçant à se poursuivre sans jamais pouvoir se rejoindre complètement. Ainsi naquit le cycle infini du jour et de la nuit.

Chaque matin, le Soleil se levait avec l’espoir de rattraper la Lune, mais elle glissait hors de sa portée à la fin de chaque journée. La Lune, dans le ciel nocturne, attendait le Soleil avec impatience, mais ils ne pouvaient jamais être ensemble. Les éclipses, disait-on, étaient les rares moments où le Soleil et la Lune pouvaient se toucher brièvement, mais même ces instants étaient éphémères. Malgré leur amour éternel, le Soleil et la Lune restaient condamnés à être séparés, continuant leur danse céleste pour l’éternité. Et c’est ainsi que le ciel fut illuminé par leur amour impossible. Comme cette danse entre le Soleil et la Lune, entre la lumière et l’obscurité, c’est ce moment qui représente bien l’équilibre délicat et éphémère de mon histoire et de mes amours. En ce 14 septembre, je réfléchis à ma vie, à toutes mes réalisations, me demandant si elle a été un parfait équilibre ou simplement une quête incessante de cette harmonie.

Soudain, j’entends la voix familière de mon petit-fils, Alfred.