Écrire et créer sont devenus pour moi des évidences et des besoins. Mais également un moyen d’exprimer mes pensées et mes émotions tout en contribuant à l’unité singulière de l’écriture que de trouver réconfort dans la prose d’autrui en son for intérieur. Mon parcours et ce livre sont ainsi une quête de sens, où chaque lecture, chaque épreuve, et chaque image m’inspirent à aller plus loin dans ma réflexion et dans ma créativité. Avec « Éparpillée », je souhaite non seulement capturer la beauté des émotions, mais aussi encourager la gentillesse et la bienveillance dans un monde souvent difficile a commencer par soi-même. Ce recueil invite le lecteur à un voyage émotionnel, où chaque poème devient une fenêtre ouverte sur l’âme, célébrant à la fois les luttes et victoires de ma vie et peut être de la vôtre.
À travers ce livre, j’espère toucher les cœurs et éveiller les esprits, offrant une voix aux expériences mise sous silence par peur de déranger et une lueur d’espoir à ceux qui cherchent à guérir et à grandir. « Éparpillée » est ainsi une invitation à plonger dans un univers poétique, riche et vibrant. Participer à la création de ce recueil serait comme planter une graine prometteuse d’un verger flamboyant pour chaque lecteur qui y trouvera du réconfort, de la compréhension ou de la joie.

Extrait

AU COMPTE DOUTE
Dans les rails des pensées, le doute s’installe,
Comme une seconde peau, pesante et banale,
Il murmure doucement des menaces incertaines,
Tissant des fils d’angoisse, des rêves en quarantaine.

Les heures s’étirent, le temps semble figé,
Chaque souffle un combat, chaque pas hésité,
L’avenir, un brouillard, sans contours ni lumière,
Un labyrinthe de craintes où l’espoir se fait taire.

Les nuits se font longues, en proie à l’inquiétude,
Les murmures du cœur sont des éclats de solitude,
Les questions tourbillonnent, comme des feuilles au vent,
Dans le jardin des rêves, arrosé de tourments.

Mais au cœur de la tempête, une étoile scintille,
Un souffle de changement, un frisson de brise tranquille,
Car même les ciels gris, au matin, se dévoilent,
Les nuages se dissipent, laissant place aux voiles.

Et cette seconde peau, si serrée et si froide,
Peut s’effriter en douceur, comme une ombre qui rôde,
Car l’aube n’est jamais loin, même dans le silence
, Et chaque doute, un tremplin vers la délivrance.

Alors, prends ce chemin, même si l’incertitude,
Te tient parfois enchaînée, dans sa solitude,
Sache qu’au bout du tunnel, la lumière t’attend,
Une promesse d’espoir, un avenir éclatant.