Entre deux vendredis treize
Il m’est impossible d’expliquer rationnellement pourquoi j’écris puisque j’écris pour tordre le cou à la rationnalité …
En 2015, chose rare, il y eut trois vendredi treize. Au premier des trois nous étions encore sous le choc de l’attentat au siège de Charlie Hebdo, c’est à moment-là que les personnages du roman ont fait irruption dans mon quotidien. Pour ne plus me lâcher jusqu’ au dernier vendredi treize, en Novembre…au Bataclan.
J’écris depuis toujours pour communiquer avec les autres et avec moi-même, pour poétiser le monde ou me moquer de lui, mais jamais encore je n’avais imaginé possible de faire confiance aux joyeux lurons qui squattaient mon imaginaire avec leurs idées de fraternité, d’Amour et de convivialité, pour les laisser m’entrainer dans leurs aventures…
Entre Deux Vendredis Treize est né ainsi.
Un premier roman, après mille sortes d’écrits, des contes pour enfants, en passant par le théâtre, beaucoup de théâtre, et des articles engagés sur l’Ecologie Corporelle et Relationnelle, jusqu’à un essai d’histoire de l’Art, après ma découverte, en 2009, des manuscrits jamais lus d’Henry Valensi (1883-1960) extraordinaire peintre et penseur musicaliste, il venait ainsi de me confier la tâche de le réhabiliter. Chose faite avec la publication de « Henry Valensi, l’Heure est venue » (Yvelinéditions) en octobre 2013…. Tiens ! L’année convenait mieux à mes deux vendredis, je les ai donc déplacés, ce sera la seule entorse que ma fiction fait à la Réalité !
Puissent mes vendredi treize et autant de personnages, vous faire du bien autant qu’ils m’en ont fait, en balayant sur leur passage la Peur qui m’empêchait de créer et d’écrire.
Ecrire …euh… sur quoi déjà ? Zut j’ai perdu le fil, de quoi parlais-je donc bien ?
Ah oui : d’Amour. Carrément. Mais pas n’importe lequel, celui qui s’écrit avec un A bien plus que grand que ça encore.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre et vous recevrez le livre en avant-première !
Genre : Polar ésotérique parisien ou Paul et l’Art, pari ésotérique.
Ce qui sauve Izis un vendredi 13 à l’Hôtel Dieu, c’est d’abord, certes, Ludovic l’interne de service, mais aussi le fait que ce soir-là, Raphaël, le frère de Paul ait eu envie de fumer …
Bon, et alors me direz-vous ?
Et bien c’est là que tout commence. Izis ressuscitée mais pas sainte pour autant, va faire swinguer tout son quartier depuis la rue du Chat Qui Pêche, le Quai des Orfèvres et Notre dame en passant par les égouts, jusqu’à une friche à Montreuil où un vieux hangar deviendra temple dédié à l’Art.
Comment ? Grace aux pouvoir surnaturels que lui confère l’Amour de Raphaël
Quand ? Entre deux vendredi treize ….
Pourquoi ? … A vous de le découvrir.
EXTRAIT
« Les deux trafiquants russes avec lesquels Ludovic voyageait dans le panier à salade, formaient un couple surréaliste. Leur visage de voyou semblaient caricaturés à la mine de plomb, comme seul Charb de Charlie Hebdo aurait su le faire. L’un ressemblait à une armoire à glace au crâne lisse et l’autre à une crevette barbue avec des yeux qui lançaient des éclairs. A l’arrivée, les trois hommes furent jetés pêle-mêle dans la cellule de détention provisoire où se trouvaient déjà un drag queen alcoolisé, une pute en léopard de soixante ans et quelques cent kilos, et un homme débraillé en costume cravate qui tournait tel un derviche au milieu de la cellule, en murmurant qu’il n’avait rien à faire ici. Son manège tapa rapidement sur les nerfs de la noble assemblée. Un des voyous déplia son mètre quatre-vingt-seize pour le fixer méchamment dans le blanc de l’œil. L’homme s’arrêta net et vint s’asseoir à côté de Ludovic qu’il observa longuement. Ludovic n’avait pas levé la tête depuis son arrivée, il relisait ses notes pour essayer d’oublier l’environnement immédiat. L’homme lui adressa la parole brusquement, en chuchotant.
« Je m’appelle Paul, Paul Colas, je ne devrais pas être ici, ils se sont trompés et vous pourquoi vous êtes là ? » Ludovic leva les yeux de son carnet pour fixer aussitôt le mur d’en face sans un regard pour ses voisins de cellule. Il réfléchissait. L’homme qui venait de s’asseoir près de lui avait un grain de voix intelligent, angoissé certes mais manifestant un niveau vibratoire acceptable. Il faut dire que dans la cellule de garde à vue, présentement, question vibrations le niveau était particulièrement bas. Les deux voyous ronflaient, et le drag queen échangeait avec force rots, sur les endroits parisiens encore fréquentables avec la pute en léopard qui lorgnait Ludovic en se tortillant. La voix de Paul sonnait familière mais Ludovic n’arrivait pas à se rappeler où il aurait bien pu l’entendre, et à vrai dire il s’en fichait complètement. Au lieu de répondre et de se présenter, Ludovic lui posa la question qui le taraudait depuis un moment, le regard toujours fixé sur le mur salement graffité de la cellule. « Imaginons que vous ayez le pouvoir de changer toute cette merde là, par quoi commenceriez-vous ? » Abasourdi Paul se tourna vers son interlocuteur pour le dévisager, il hésitait à le reconnaître. Que ferait le médecin d’Izis ici ? Ce ne pouvait être qu’un sosie. Il répondit néanmoins sur le même ton que son interlocuteur, en fixant son regard dans la même direction : « Je commencerai par les femmes sans hésiter … » Ludovic tourna enfin la tête, il avait mis un nom sur cette voix.
-Vous êtes le voisin d’Izis Dagappais ? Je suis Ludovic Lelouche, interne à l’Hôtel Dieu….
-Oui oui c’est moi. Incroyable hein, elle s’est réveillée, au moment même où la certitude de sa mort s’inscrivait dans toutes les têtes, vous seul croyiez possible un tel miracle, finalement vous en êtes l’artisan… !
-Oui en quelque sorte …Et pourquoi commenceriez-vous par les femmes sans hésiter ? Un rapport avec Izis ? » Paul se trouva brusquement mal à l’aise. Depuis hier soir tout semblait si bizarre et absurde, le sens même de sa vie lui échappait soudain, après tant d’efforts constructifs…. Il lui fallait absolument reprendre les rênes. »
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.