Mon livre décrit l’histoire d’une femme victime de violences en tout genre. L’idée du sujet est avant tout de transmettre un message d’espoir de guérison à toutes ces personnes inscrites dans le cercle de la violence pour qu’elles sachent qu’il y a une issue, une rémission, une compréhension de soi-même qui permet de sortir définitivement du schéma de la violence. Il y a souvent un phénomène de répétition qui s’installe. En comprenant l’origine du traumatisme vécu, l’empreinte laissée par le premier auteur d’une agression peut disparaître, empêchant ainsi de continuer à attirer cette violence.
Lorsque ces évènements se produisent, ils indiquent un message pour prendre conscience de l’importance du chemin de vie de chacun, de valoriser son amour propre, le respect de soi-même. Ce sont les failles personnelles qui attirent la violence, en les repérant, en les observant, en les guérissant, ces personnes victimes aspirent alors à une autre vie, heureuse.
Dans ce livre et sur la base de l’expérience de cette femme, des outils de compréhension y sont indiqués, je l’ai volontairement écrit relativement court pour qu’il soit accessible à toutes les personnes y compris celles qui n’aiment pas lire. Tel un guide basé sur une expérience réelle avec une issue à la clé.

Les auteurs qui m’inspirent sont Simone WEIL, Maud ANKAOUA, Lise BOURBEAU, et plein d’autres qui cherchent à décrire l’humain dans tout son potentiel positif.

« Garder la volonté, la force, même lorsqu’on est écrasé, il faut l’obscurité pour voir la lumière, éclairez votre vie.
Il y a en toute personne une petite flamme de vie, elle ne s’éteint pas quoiqu’il arrive, libre à chacun de tirer le meilleur du pire et d’aider ceux qui en ont besoin en leur montrant l’exemple, celui de savoir guérir de ses blessures, en apprendre la leçon et tenter d’essayer d’être heureux.
On peut parfois penser vivre mille vies et les compartimenter pour les rendre indépendantes les unes des autres.
La vérité d’Ella est que toutes ses expériences sont reliées les unes aux autres pour ne former qu’un seul Être unique dans une vie : Soi.
Soi, qui ne résonne pas en égoïste mais plutôt en un accès à qui nous sommes vraiment, la place que nous pouvons accorder à notre propre respect, notre dignité, à l’amour-propre.
La base pour construire des relations saines, dénuées de carences à combler ou à réparer qui amènent inévitablement aux relations de dépendance toxiques.
Certains naissent et grandissent avec des bases, d’autres doivent les apprendre au fur et à mesure.
Mais d’une façon ou d’une autre, nous y parvenons pour atteindre le cercle vertueux de la vie »