Écrivain, levez-vous !

Causes littéraires

La phrase de Jean Giraudoux dans La guerre de Troie n’aura pas lieu est célèbre : « Le droit est la plus puissante des écoles de l’imagination. Jamais poète n’a interprété la nature aussi librement qu’un juriste la réalité ». On ne comprend le compagnonnage des écrivains et des gens de justice que si l’on a conscience, comme eux, de ce que la littérature est une science humaine.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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L’ouvrage édite sous la forme livresque des plaidoiries d’avocats d’écrivains et des conclusions de procureurs dans le cadre de procès dont les historiens de la littérature ne connaissent généralement que les jugements.
Ce que montre le livre c’est que la critique littéraire est un genre judiciaire. Les procès inédits rapportés par le livre ne furent d’ailleurs pas seulement intéressés à la question de la censure et à l’autonomie de pensée des écrivains, mais aussi à celle de leurs droits moraux et patrimoniaux, à celle de la concurrence entre éditeurs, à celle d’autres encore des successions d’écrivains. L’auteur propose une déambulation à travers des exercices de critique et d’histoire littéraires livrés par des avocats et des procureurs lettrés comme nuls autres et préparés à convoquer de grands penseurs, de grands artistes ou de grands écrivains, l’esthétique, l’histoire des sensibilités, les représentations politiques et culturelles.
La « plaidoirie » de Victor Hugo à son propre procès le 6 novembre 1837 à propos de Hernani, Marion Delorme, d’Angelo, une plaidoirie entre deux grands noms du barreau français d’alors, son propre avocat, Paillard de Villeneuve, et le bâtonnier Delangle, avocat de la Comédie-Française est à cet égard proprement saisissante.
Le livre est très documenté, simple dans son écriture et dans sa forme et en résonance avec notre époque.

Extrait

« Messieurs,
La liaison de George Sand et d’Alfred de Musset n’a pas été longue. Les deux amants se sont rencontrés pour la première fois en juin 1833. Musset avait vingt-trois ans ; George Sand en avait trente. À peine se connaissaient-ils depuis quelques semaines que commençaient’ ces amours qui ont soulevé des polémiques si passionnées parmi les admirateurs de l’un et de l’autre. À la fin de mars 1834, après huit mois de vie commune, Musset et George Sand se séparaient à Venise. Ils se retrouvaient à Paris vers le mois d’octobre, mais leur passion mutuelle avait subi des chocs trop rudes pour résister longtemps et ils ne tardaient pas à se quitter pour toujours.
Comment se fait-il qu’un épisode aussi court de la vie accidentée de ces deux grands génies ait motivé un intérêt aussi vif, que maintenant encore, après soixante années, il excite la curiosité du grand public ! C’est que les amours de George Sand et de Musset, ou plutôt un des épisodes de ces amours, que M. Mariéton appelle le roman de Venise, nous a valu plusieurs chefs-d’œuvre de la littérature moderne. Le poète et l’écrivain ont traduit leurs sentiments intimes en des livres immortels. Mais ne nous y trompons pas ; ce n’est pas Pétrarque qui chante Laure, et Laure, touchée au front par la Muse, qui chante Pétrarque. Non, chacun se chante soi-même et verse des larmes amères sur les tourments qu’il a supportés. Aujourd’hui on plaide devant vous le procès de M. Mariéton et des représentants de Maurice Sand. Musset et George Sand avaient, depuis longtemps, porté devant le public le procès de la tendresse qu’ils s’étaient vouée, des souffrances et des trahisons qu’ils avaient endurées. » (début des conclusions de M. le substitut Justin Seligman au procès fait en 1897 à l’écrivain Paul Mariéton par des légataires de George Sand).

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