Pris dans le tourbillon de nos vies, nous ne percevons pas toujours, ou pas tout de suite, que des fantômes nous entravent et nous empêchent de faire les choix qui nous correspondent, du moins, le croit-on… Maria va croiser celui qui la hante malgré elle… Dans des lieux où l’intime se mêle à l’ordinaire, les pensées aux paysages, les rencontres au ressenti, Maria parviendra-t-elle à trouver la voie de l’apaisement à l’issue d’un cheminement intérieur dans une vie ordinaire ?
Sans doute, avons-nous tous une part de Maria en nous, et c’est pour cela que votre curiosité sera pour moi une aide précieuse : en participant à mon projet d’édition, vous me donnerez la chance de donner vie à ce roman en devenant mes mécènes. Vous recevrez le livre en avant-première et votre nom y apparaîtra en tant que contributeur.
Merci.

« La villa dominait le Bassin. De larges baies vitrées s’ouvraient sur une terrasse plein ouest, d’où on pouvait apercevoir le cap Ferret et son phare, déserté à son tour, en cette saison. Par vent portant d’ouest, on ressentait les grondements de l’océan derrière les dunes du cap ; s’il était d’est, un silence du fond des terres régnait, à peine brisé par le sifflement du vent dans les pins. Les petits triangles des voiles s’agitaient sur l’eau pendant que des engins plus rapides traçaient des lignes droites en direction du banc d’Arguin.
Mais, en ce jour de novembre, les coques avaient regagné le port et le vent d’ouest qui sévissait, faisait entendre le tintement des gréements contre les mâts, tels des moutons qui marchent dans une vallée. Restaurants, hôtels, boutiques et villas étaient clos, comme si, à un signal donné, chacun avait fui vers d’autres horizons.
Tout le monde se retrouva là dès le vendredi soir. »