DUST BOWL BALLADS

Je m’appelle Quentin Leconte. Passionné de littérature depuis toujours, j’aime à être absorbé par un livre, les mots nous délivrent toujours de nos maux.
J’ai pas mal voyagé et me suis nourri de ces voyages, ce qui contribue aujourd’hui à me permettre de m’adonner à ma passion : écrire.

Cependant, par appréhension, ce n’est qu’en 2020 ou, alors, je me suis décidé à me lancer dans cette grande aventure qui est l’écriture.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Noah, jeune trentenaire paumé et sensible, trouve un travail. Il aide durant la semaine un couple âgé et passe ses journées chez eux, livre à la main, alors qu’eux dorment, la plupart du temps. Lisant, rêvant, il tombe fréquemment au cœur de ses rêveries ou d’évènements qu’il a vécus, et de filles mystérieuses que jadis il rencontra.

La journée achevée, il rentre chez sa mère en effectuant de multiples détours, passages dans des épiceries pour boire des bières et rêveries le long du Canal Saint Martin…
Jusqu’au jour où Noah remarque une fille à l’aura bizarre et attirante. Il l’observe à maintes reprises depuis la fenêtre du couple d’octogénaires, et la regarde, elle, dans l’appartement en contre-bas.

Fait inattendu, un soir, fumant tous deux chacun de leur côté, Youna se rapproche de Noah et lui propose un verre. Il accepte et ainsi débute une relation entre eux.

Sous forme de “road trip“, truchement par lequel je parle de bien de choses auxquelles je pense, en abordant des thèmes qui me touchent : amour puis déception, addictions et descente aux enfers, naturalisme.

Le sujet de cet ouvrage est multiple mais reste un roman noir, qui, néanmoins, n’est pas dénué de jolies éclaircies qui insufflent bien de l’espoir.

Extrait

Le bois filtrait la lumière matinale du soleil mais tout de même, plusieurs rayons parvenaient, bon an mal an, de pénétrer à l’intérieur. De la poussière et du pollen volaient en suspend dans l’air. Cette fois-ci, l’endroit paraissait plus accueillant. Aux pieds des arbres, il y avait de la mousse verte et grasse et épaisse. Les bruits de la veille devaient provenir de quelques terriers de lapins bien cachés sous la terre meuble. De l’autre côté, la petite crique s’éveillait paisiblement, foisonnante de vie. Les insectes entreprenaient leurs activités quotidiennes et millénaires. Les ondes concentriques dans l’eau attestaient de la qualité de cet écosystème dont l’équilibre et l’harmonie duraient depuis toujours. Un cormoran volait au-dessus de nous. Les oiseaux chantaient le printemps qui prenait le pas sur l’hivers. Moi et Youna entrions lentement, frileusement (surtout moi) dans ce sylvestre sanctuaire. Les chevilles et les tibias, ça allait. Mais plus haut, c’était une autre histoire. Youna, elle, courut dans l’eau sans réfléchir. Moi, je mis plus de temps, j’étais frileux. De la main, elle me fit signe de la rejoindre, 10 ou 15 mètres plus loin. Déjà, elle n’avait plus pied. Brusquement, je plongeais. A mi-distance entre les deux rives se trouvait un ponton vers lequel Youna se dirigeait. Après quelques explorations sous-marines (vaines puisque sans lunettes de plongée on n’y voyait presque rien) je la rejoins. Elle s’était étendue au soleil. Je m’allongeais aussi, sur le dos et le contact du bois tiède me tenait chaud. Je sentis sa main prendre la mienne et mon caleçon se souleva. En la prenant par la taille, je me rendis compte à quel point elle était fine. Ses petits seins, affermis par l’eau fraîche, perlaient de petites gouttes. Sa peau paraissait encore plus blanche avec ses sous-vêtements noirs. Son coup était beau et mes lèvres se posèrent sur les siennes.

À 10h30, nous nous rendions en ville pour acheter certains articles nécessaires. Nous prîmes une couette, grande et moelleuse, pour l’installer à l’arrière de la voiture, sièges baissés, pour dormir plus confortablement. Les nuits restaient fraîches alors nous achetions deux duvets. Un réchaud à gaz et des denrées alimentaires sèches comme des pates ou du riz. Des cœurs de palmiers et des Rémois (Des gâteaux secs aux céréales dont Youna raffolait). Une lampe torche. Je passais aussi chez un libraire et je pris trois livres (le Walden de Thoreau et deux Kerouac), plusieurs carnets simples et quelques stylos. Nous décidâmes finalement de rester un peu plus sur cette petite plage où nous ne croisions que cormorans, cigognes et arbres fruitiers. Quelques éleveurs et agriculteurs.

C’est ainsi que les jours passèrent, faits d’une vie fort simple, ou, tout comme Paul et Virginie, cette période ingénue ne pourrait durer éternellement.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.