Morti Rances est un homme originaire de la région de la Nouvelle-Aquitaine. Il y vit dans un petit manoir reculé. Il s’inspire de ce qui fait le plus peur aux gens : l’inconnu. Car c’est bien connu, on ne peut être effrayé que par ce que l’on ne connaît pas et que l’on ne maîtrise pas. Mais il a aussi décidé d’écrire cette collection de livres car, on dit que savoir faire de l’épouvante n’est réservé qu’aux Américains… C’est faux ! Les Français aussi ont du talent dans ce domaine et il entend bien le prouver !

Le premier volet de cette collection s’appelle : On ne rit pas des morts. Au travers de ce roman terrifiant, Morti Rancse nous montre l’hypocrisie avec laquelle certaines personnes poussent les gens à bout et le regrettent après. En quelque sorte, il légitime et humanise l’enfer en donnant le beau rôle à un démon. Spiritisme, exorcisme et possession démoniaque sont en vigueur dans ce premier opus. C’est le livre parfait pour faire comprendre à un public jeune averti que le monde des esprits et le harcèlement ne sont pas des jeux. Mais il y a aussi de l’amour, de l’humour et de l’espoir au travers de ces pages… L’important était de montrer que même face à ses pires peurs, on peut être digne et parfois même, obtenir sa rédemption.

Extrait

_ Non ! Lâchez-moi ! Au secours ! hurlait le petit garçon qui était allongé sur le sol avec Aymeric au-dessus de lui. Le gamin se débattait avec beaucoup de rage et de courage. Il envoyait des coups de poing et des coups de pied. Il gesticulait tel insecte luttant pour sauver sa vie. Aymeric le possédé était assis sur lui. Et cette situation l’amusait beaucoup. Il se contentait de voir toute la terreur qui émanait du regard de l’enfant. Et c’est là que sans dire le moindre mot et avec une violence infinie, le jeune homme sous possession mit ses mains autour du cou du pauvre petit. L’abomination se mit à serrer de plus en plus fort. Le gamin continuait cependant de se débattre. Il suffoquait. Le petit garçon sentait l’air abandonner son corps. La situation devenait terrifiante. Il manquait d’oxygène. Et plus il luttait pour sa vie, plus il sentait qu’il perdait connaissance. Il était à la limite de s’évanouir. Allait-il vraiment mourir ?