« Comme s’il n’y avait pas assez de Français ! »

Histoires de familles de couples franco-allemands de l’après-guerre (1945-1963)

Plongez au cœur de l’histoire franco-allemande de l’après-guerre à travers des témoignages inédits !
Nous sommes un couple d’enseignants-chercheurs franco-allemand et travaillons à l’université, dans la formation des enseignants de français langue étrangère. Les relations entre nos deux pays nous ont toujours intéressés, particulièrement la période très difficile et douloureuse de l’après-guerre. Pour nos recherches, nous avons eu l’opportunité de rencontrer des témoins de cette époque.

Nous vous proposons d’être acteur de la naissance de notre livre en nous aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus notre livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Découvrez les histoires fascinantes de familles franco-allemandes de la période de l’après-guerre à travers une étude historique passionnante. Cet ouvrage est basé sur sept interviews menées auprès de représentants de cette génération de couples binationaux et de leurs enfants, offrant ainsi un regard intime sur une époque où fréquenter un représentant de l'ennemi héréditaire était une entreprise épineuse et éprouvante. Après une introduction historique qui pose les jalons de cette période cruciale pour la compréhension des biographies, plongez-vous dans les récits poignants et émouvants de ces témoins historiques. Nous avons pris soin de respecter au maximum la narration presque brute des interviews, vous offrant ainsi une expérience immersive et authentique.

Extrait de la deuxième partie — récits de vie

Chapitre 3 — Arlette et Hubert

« Comme s’il n’y avait pas assez de Français ! » Histoires de familles de couples franco-allemands de l’après-guerre (1945-1963)
Cette fameuse expression a dû être prononcée à maintes reprises dans cette France de l’après-guerre car nous l’avions déjà entendue lors de notre première rencontre-interview que nous avait accordée Mauricette reprenant — en ces mêmes termes — les propos de son père quelque peu froissé par son intention d’union avec un Allemand. […]
Quant au père d’Arlette, celui-ci n’a manifesté aucune haine particulière envers les Allemands, bien au contraire, nous affirmera sa fille. Cependant, comme le père de Mauricette, imaginer cette dernière partir avec un Allemand restait néanmoins difficile à envisager pour ce patriote de Bourguignon. L’avenir proche devait lui enseigner autre chose…
« Du fait que je faisais des études d’allemand, je suis allée plusieurs fois dans des familles en Allemagne. Donc, on a eu beaucoup de visites d’Allemands d’échange et qui étaient reçus chez mes parents. Donc mes parents avaient déjà l’habitude d’avoir des contacts avec des Allemands pendant toutes mes études. Et mon père qui avait été prisonnier, les accueillait toujours très bien il n’y avait pas de problème. Alors, quand je suis partie pour un an à Leipzig, et puis quand je suis revenue en disant : “J’ai connu quelqu’un, je crois que c’est sérieux” et après quand j’ai dit : “Je vais épouser un Allemand”, mon père a eu cette réflexion : “Comme s’il n’y avait pas assez de Français !” Il a été de mauvaise humeur pendant deux, trois jours, et il a fait la tête à ma mère comme si c’était sa faute. C’était assez amusant. Et puis, après, il était tout à fait d’accord […] »

  • Les étapes de création

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