Comme au cinéma
Je m’appelle Elef Zacharopoulos. La vie ne m’a pas épargné et elle m’a aussi réservé de bien belles surprises. J’ai traversé différentes épreuves, notamment carcérale, et à cette occasion j’ai eu la chance de réfléchir et de mûrir un projet d’écriture : Journal d’un manipulateur narcotique.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création artistique. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre et vous recevrez le livre en avant-première !
C’est un roman noir et percutant qui a pour toile de fond la drogue, la prison et la manipulation. Il raconte une descente aux enfer inspirée des faits réels qu’il m’a été donné de voir, de côtoyer, de sentir… bref de vivre.
Comme l’écrivait justement l’un de mes pères, Constantin Cavafis (1863-1933), dans son poème Ithaque, voici ma définition de la vie :
« Quand tu partiras pour te rendre à Ithaque, souhaite que la route soit longue, pleine d’aventures, pleine de connaissances. Les Lestrygons et les Cyclopes, Poséïdon irrité, n’en aie pas peur. Tu ne trouveras jamais rien de tel sur ta route, si ta pensée reste haute, si délicate est l’émotion qui touche ton esprit et ton corps. Les Lestrygons et les Cyclopes, le farouche Poséïdon, tu ne les rencontreras point, si tu ne les transportes pas déjà dans ton âme, si ton âme ne les dresse pas devant toi.
Souhaite que la route soit longue. Que nombreux soient les matins d’été où, avec quelle reconnaissance, quelle joie, tu entreras dans des ports vus pour la première fois ! Fais escale à des comptoirs phéniciens, et acquiers de belles marchandises : nacre et corail, ambre et ébène, et voluptueux parfums de mille sortes, aussi abondants que tu peux, les voluptueux parfums ; visite de nombreuses cités égyptiennes, et apprends, apprends encore de ceux qui se sont instruits.
Garde toujours Ithaque présente à ton esprit. Y parvenir est ton but final. Mais ne hâte pas du tout ton voyage. Mieux vaut qu’il dure de nombreuses années ; et qu’ aux jours de ta vieillesse enfin tu jettes l’ancre dans ton île, riche de tout ce que tu as gagné en chemin,
sans t’attendre à ce qu’Ithaque te donne des richesses.
Ithaque t’a donné le beau voyage. Sans elle, tu ne te serais pas mis en route. Elle n’a plus rien d’autre à te donner. Même si tu la trouves pauvre, Ithaque ne t’a pas trompé. Sage comme tu l’es devenu, avec tant d’expérience, tu dois avoir déjà compris ce que signifient les Ithaque. »
Présentation du projet
Voici les premières lignes de mon roman, empruntées à Rimbaud :
« Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s’ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient. […] Je parvins à faire s’évanouir dans mon esprit toute l’espérance humaine. Sur toute joie pour l’étrangler j’ai fait le bond sourd de la bête féroce. J’ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J’ai appelé les fléaux, pour m’étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l’air du crime. Et j’ai joué de bons tours à la folie. »
Pourquoi ce livre ?
Ce livre a été mon exutoire alors que j’étais enfermé. J’y ai livré sans filtre tous les tourments de mon âme, prisonnière d’un univers de crimes et de mensonges qu’elle ne pouvait plus contrôler.
Voici le début du récit : « Jusque là nos fournisseurs étaient satisfaits de notre collaboration ; en effet, tous les crédits étaient réglés dans les temps : chose primordiale dans ce business.
Mais avec la perte du marché parisien, non seulement le standing de notre clientèle se détériora mais chose beaucoup plus importante, nos bénéfices avaient subi des baisses, dues au fait qu’à Bruxelles, le prix de vente n’avait rien à voir avec Paris. Ajouté à cela que la consommation des poudres de rêve au sein de la bande avait de plus en plus de succès : santé Elef !
Pendant ce temps, avait lieu un concours de danse, organisé par Johnnie Walker prés d’Anvers avec pour 1er prix, deux aller-retour pour Los Angeles.
Djat y avait pris place et c’est tout naturellement que l’on s’était retrouvé tous là-bas pour supporter Djat ; qui gagna de loin le prix. Je ne vous parle pas de la façon avec laquelle on remercia Johnnie Walker de son présent.
Bref la moitié de la bande termina la virée à la gendarmerie d’Anvers, tandis que les plus chanceux réussirent à regagner Bruxelles (j’en faisais, grâce à Franco, partie) ; il faut vous avouer que ce fut une des plus inoubliables bagarres de boîte ; de toute façon je n’ai jamais aimé ce whisky ; alors je ne regrette que le fait que certains d’entre nous se soient faits avoir par les flics et écopèrent d’un procès. »
Quelle est l’originalité de mon livre ?
C’est un diamant brut. Les mots sont sortis de mon esprit sans filtre. C’est ce qui en fait un texte à part. Il raconte comment l’argent et la drogue peuvent devenir tout-puissants et finalement tout détruire…
« J’avais déjà eu quelques fois à faire aux flics pour les bagarres ; mais là je compris que ça allait être plus sérieux quand ce connard de flic me passa les menottes ; une fois descendu du tram à la place Dally, afin qu’il puisse, sans crainte que je me sauve, appeler ses collègues à la rescousse. Je ne vous dis pas à quelle vitesse ceux-ci arrivèrent sur place, tandis que, tout souriant et sautillant de joie, le connard qui m’avait interpellé s’écria « c’est ma première affaire ! Ha, Ha » ; putain de merde je ne vous dis pas comment j’avais regretté ma passivité. Et merde je n’en croyais pas mes oreilles de m’être fait prendre par le plus grand des hasard dans un tram par un « bleu » qui venait de finir son service et rentrait chez lui. Je ne vous dis pas, si c’était à refaire, le coup de boule qu’il se prendrait après sa présentation ! Putain, je n’en croyais vraiment pas mes sens : moi qui depuis plus d’une année avais dealer je ne sais combien de kilos, que se soit à Paris pendant des mois, à Bruxelles, et même jusqu’en Grèce. Je ne me rappelle plus combien de fois j’avais joué au chat et à la souris avec les flics et gardes frontières… pour me faire coincer dans un trame par un « bleu » avec même pas un gramme pesé comme charge. »
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Budget souhaité
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