CLAIRS-OBSCURS

De la lecture à l’écriture il n’y a qu’un pas, dit-on, et quelle délectation de le franchir ! Je me suis d’abord essayée à l’art de la nouvelle par le biais du concours de la nouvelle en mille mots. Deux fois finaliste et deux fois lauréate, j’ai eu le privilège de recevoir mes prix des mains de François Dupeyron, auteur et réalisateur, de François-Henri Désérable, écrivain, et de Laurence Vanin, philosophe. Puis, conquise par la passion de l’écriture, je me décidai enfin à rédiger mon premier roman, lequel fera partie des finalistes du comité de lecture Librinova.

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Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Projet terminé
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Quoi de commun entre une jeune orpheline, un SDF et une magistrate ? À priori rien, jusqu’à ce que l’une croise la route des deux autres. À partir de cette rencontre, le destin des trois protagonistes est lié par non-dit, leur existence bascule, les valeurs chancellent, les talents se révèlent. Chacun dévoile sa part de bassesse comme de grandeur d’âme. Avec pour toile de fond une société d’exclusion et de misère, entre noirceur et lumière, ces portraits croisés montrent ce que chacun de nous abrite en soi de plus vil mais aussi de plus noble.

Extait du livre

Le champagne coule à flots. Les flûtes s’entrechoquent d’un son cristallin. Les bulles pétillent. Le buffet dressé sur la table en verre dépoli affiche une variété de canapés multicolores de chez Curty’s. Sur les plateaux, les amuse-bouches ont été disposés dans un alignement parfait, comme tirés au cordeau. Les petites cuillères dans les verrines sont également au garde-à-vous. La palette de couleurs des toasts aux asperges, saumon et autres mets de luxe, présente un contraste digne d’un tableau Pop Art d’Andy Warhol. Les volutes de fumée des cigarettes flirtent avec les faisceaux lumineux aux couleurs alternatives. Des fumigènes viennent nimber le sol çà et là. Au plafond sont suspendus des ballons gonflés à l’hélium en forme de nuage.
En bruit de fond, les enceintes balancent un acid jazz à la rythmique lancinante. La scénographie, qui se veut aérienne, est au contraire pesante, l’ambiance est suffocante.
Qu’est-ce que je viens faire dans cet univers un brin psychédélique ? Il paraît que je viens voir la dernière production de tableaux de l’artiste le plus en vogue ! Pour le moment, je ne vois que des robes de soirée et des costumes trois-pièces qui se frôlent. Tout le gotha parisien est là ! C’est Juliette qui s’est procuré les cartons d’invitation pour le vernissage par le biais de son professeur aux Beaux-Arts. Elle voulait absolument que je l’accompagne et je ne peux rien refuser à Juliette. Avec la fougue de sa jeunesse, elle s’enthousiasme pour toutes les expositions artistiques. C’est une boulimique de l’art. J’ai donc poussé la porte de la galerie avec, quant à moi, une excitation assez modérée. Je décide de faire abstraction de ce monde hallucinogène dans lequel je viens de pénétrer et d’aller droit au but, c’est-à-dire vers les toiles suspendues, dernières œuvres abstraites de l’artiste. Je dois reconnaître que j’apprécie assez le symbolisme des couleurs. Sa recherche chromatique rappelle le fauvisme. Il y a même quelque chose de Néo Pop dans ses peintures.
La diaspora artistique et intellectuelle se fend de ses commentaires autorisés : « Quelle force et quelle intensité il y a dans ces œuvres cosmiques, tu as noté aussi la vibrance et le symbolisme des couleurs fauves ? — Bien sûr ! Moi, je dirais qu’il y a une quête spirituelle derrière, un questionnement existentiel. — Ça ne peut laisser personne indifférent cette abstraction lyrique… ». La presse et les critiques d’art font leur job. Je ne suis pas vraiment à ma place. Je suis ailleurs. Je pense à mon propre vernissage, qui doit avoir lieu dans quelques mois. Rien à voir avec celui-ci ! J’ai choisi de le faire dans mon propre atelier, et non pas dans une galerie. Pour moi, l’œuvre est indissociable du lieu de travail de l’artiste. On ne peut bien le comprendre que si on le voit dans son univers. Pas de gadget non plus, à quoi bon surcharger en trompe-l’œil l’œuvre qui se suffit à elle-même ? Et la lumière naturelle de la verrière de l’atelier comme seul faire-valoir de mes tableaux. Sans artifice, sincère, l’œuvre à l’état brut.
Une conception de l’exposition aux antipodes de celle-ci !
Mon premier a priori passé, je me garde de tout commentaire auprès de Juliette, car si je suis là aujourd’hui, c’est bien grâce à elle. Je reviens de tellement loin – elle aussi d’ailleurs – je mesure tout le chemin parcouru. Je ne vais pas bouder mon plaisir, ni celui de Juliette. Je fais donc bonne figure et je me jette dans l’arène !

A propos de l’auteure

Je ne suis pas issue du sérail et, pourtant, je viens d’accomplir un rite initiatique, long de plusieurs années, qui m’a permis d’accéder à ce genre littéraire bien particulier qu’est le premier roman. Je suis ainsi passée du statut de nouvelliste. (deux fois lauréate du concours de La Nouvelle en mille mots) à celui de primo-romancière, statut que je m’octroie de façon toute personnelle !

Un premier roman, c’est un processus évolutif en plusieurs étapes. Tout d’abord, c’est un voyage intérieur, introspectif. On écrit d’abord pour soi, de manière totalement égocentrique. Puis, l’écriture achevée, on pratique volontiers l’autosatisfaction, on se dit que finalement cela n’est pas si mal, que cela vaut bien certains auteurs que l’on a pu lire. Enfin, on en vient à se dire que ce premier roman, on peut le partager avec les lecteurs et, avec une grande prétention, on décide de se jeter dans l’arène des maisons d’édition !
À ce stade, soit la route s’arrête ici – au pire de façon brutale, au mieux avec un bienveillant refus, voire quelques conseils – soit le chemin continu…

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d’atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l’impression et la promotion. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.