Chroniques d’une (jeune) trentenaire en roue libre raconte avec humour et sincérité le quotidien de Mag, une femme de trente ans qui navigue entre les hauts et les bas de la vie moderne. Ce récit, léger et décalé, explore des thèmes universels tels que la quête de soi, l’amour, l’amitié, les pressions sociales et les défis professionnels, le tout porté par une grande autodérision. Inspiré par les réalités de notre époque, ce livre s’adresse particulièrement à ceux qui vivent la trentaine et se reconnaîtront dans les questionnements de Mag. Avec une note finale ouverte, l’auteure célèbre l’idée que la vie est en perpétuelle évolution et qu’il est toujours possible de réinventer ses propres chapitres.

Avouons-le, faire son marché en ligne n’est pas toujours glorieux. Entre les torses nus devant les miroirs sales, les mecs qui posent avec un poisson plus gros qu’eux, et ceux qui exhibent fièrement leur voiture comme si ça allait compenser le manque de conversation, il y a de quoi se demander si l’espèce humaine est en voie de régression. Franchement, quel est le message là ? « Je sais pêcher un poisson, imagine ce que je peux faire pour toi ! » Très tentant… ou pas. En plus, si tu voulais m’impressionner avec ta voiture, aie au moins la décence d’avoir un food-truck, histoire de joindre l’utile à l’agréable.

Et dois-je vraiment mentionner ceux qui annoncent tout de suite qu’ils ne cherchent rien de sérieux ? Ah, 2024… Où même l’amour est devenu un produit à usage unique. Swipe à droite, déballage rapide, puis poubelle. Ce serait sympa de tomber sur quelqu’un qui cherche plus qu’une relation avec une date d’expiration. Mais bon, on dirait que c’est devenu un vrai parcours du combattant. Et entre nous, est-ce que je suis vraiment prête pour ça ? Trouver quelqu’un qui me correspondrait vraiment, qui voudrait s’engager, c’est quand même flippant. Et si ça n’arrivait jamais ? Petite pensée terrifiante que je préfère balayer sous le tapis pour l’instant. Pas besoin de me stresser avant mon premier café. Après tout, je n’ai même pas encore vu qui est mon match… Et il est peut-être là, l’homme qui a compris que pêcher un poisson ne serait jamais aussi impressionnant que me faire rire.