Evasion aux antipodes

Notre changement de vie dans le Pacifique

En quête de renouveau, de découvertes, d’évasion, j’ai réalisé mon rêve d’adolescente, à l’aube de la quarantaine, de vivre sur une île. Malheureusement le voyage, au moment de la pandémie mondiale, ne s’est pas déroulé comme prévu. Ce changement de vie a été parsemé d’embûches. Je raconte les différents obstacles rencontrés mais aussi les belles rencontres, les moments de partage et l’émerveillement face à des paysages paradisiaques.
Bref je vous emmène au fil des jours et des mois suivre notre vie “extra ordinaire” dans le Pacifique qui a débuté en Nouvelle-Calédonie pour enfin arriver 6 mois plus tard à Wallis et Futuna.

Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Ce livre est un témoignage d’un vécu peu ordinaire d’une migration familiale et audacieuse vers Wallis et Futuna. Entre la pandémie mondiale, les défis administratifs, le choc culturel et les imprévus de tout ordre, chaque étape de notre voyage a été marquée par des émotions intenses et des adaptations constantes. À travers les difficultés, une réflexion profonde sur le sens de la vie, entre rêve et réalité, liberté et confinement, nature et société, résilience et valeur des liens familiaux nous emportent dans un voyage qui n’est pas tant géographique qu’intérieur. Ce livre est un récit de vie et de voyage mais aussi un hommage au peuple wallisien dont on ne parle pas assez et qui mérite d’être connu et reconnu. Ce livre m’a permis également de mettre des mots sur les maux durant les moments difficiles mais aussi l’occasion de partager nos petits et grands bonheurs. J’espère que certains (amoureux de la vie et de la nature, expatriés, personnes ayant envie de changer de vie, ayant envie d’évasion, aventuriers de tout ordre, curieux…) auront plaisir à le lire afin que l’aventure continue…

Extrait 1 du livre Evasion aux antipodes

Septembre

Le dernier jour de notre captivité arrivant, nous sommes réveillés par l’infirmière venue à 7h30 nous faire les tests RT PCR sur le seuil de notre porte. Nous attendons les résultats avec impatience pour pouvoir enfin espérer sortir et retrouver notre liberté si précieuse et inaliénable. Les résultats tombent en début d’après-midi mais aucun feu vert pour notre libération. Nous forçons le passage vers 16h, n’y tenant plus !
Comment décrire ce que j’ai ressenti une fois descendue dans la rue devant l’hôtel sans masque et sans avoir dû subir le scan du maudit thermomètre : Une ode à la vie, un hymne à la liberté ! La liberté si précieuse dans mon corps et mon esprit, dans mon être et dans mon âme. D’abord une légère brise marine nous a indéniablement attirés vers l’océan que nous voyions de loin, inaccessible de notre lieu de détention. La liberté de respirer l’air iodé, sentir les odeurs sucrées d’un dimanche après-midi animé en bord de mer, la liberté de sentir le sable sous nos pieds, la liberté de grimper, sauter, courir, toucher, la liberté de s’immerger dans l’eau cristalline, la liberté de discuter avec l’autre, admirer son visage et plus particulièrement son sourire. Nous exaltons, vivons pleinement cette insouciance retrouvée et nageons dans un bonheur intense et indescriptible. Nous profitons pleinement de ce que peut nous offrir ce lieu qui nous a accueillis il y a deux semaines et que nous allons devoir quitter dans quelques heures. Après un bon bain dans le Pacifique, nous fêtons le retour à la Vie en trinquant un verre de cocktail aux couleurs arc-en-ciel à la main et une glace, au parfum savoureux et atypique, tant attendue par les enfants. Le temps s’écoule à toute vitesse pour la première fois depuis de nombreux jours, la nuit est tombée sur le rivage de la baie des Citrons et nous pensons enfin à rentrer. Arrivés dans notre chambre 309, nous préparons les valises pour notre dernière destination, Wallis, et nous nous endormons plein de belles images devant les yeux avec de nombreuses perspectives d’avenir en espérant oublier au plus vite les deux dernières semaines coupées du monde.
Lundi 6 septembre, le fameux jour où tout a basculé : nous sommes partis confiants en direction de l’aéroport pour rejoindre « notre île », mes futurs collègues m’ayant promis d’être présents pour m’accueillir. Une sorte de joie m’envahit mais avec une certaine réserve, je sais que le bonheur est fragile. J’ai quelques craintes et des interrogations. Allons-nous nous plaire ? Ai-je fait le bon choix de vie ?

Extrait 2 du livre Evasion aux antipodes

Arrivés à l’aéroport, tout se passe comme prévu. Nous passons toutes les étapes indispensables à un bon embarquement, les gens sont gentils et serviables, nous trouvons toujours quelqu’un pour nous aider dans le transport de nos bagages. Nous voyons l’avion et nos valises monter dedans. Nous attendons, patientons. L’heure de départ est dépassée, je comprends que nous aurons du retard.
Puis les heures défilent sans que rien ne se passe, le silence à l’aéroport de la centaine de personnes présentes est pesant. Je ressens un mal être, quelque chose d’inédit est en train de se passer. Je me lève et interroge un responsable qui est gêné, bafouille, ne sait que répondre. J’insiste, il me dit du bout des lèvres qu’il y a neuf chances sur dix pour que nous ne partions pas. Le ciel me tombe sur la tête mais cela confirme le pressentiment qui m’envahissait quelques minutes auparavant. Il y a un souci, j’ignore encore lequel mais c’est évident que nous ne partirons pas à Wallis ce soir. Je préviens les gens qui nous ont accompagnés tout le long de ces dernières semaines : ils ne me croient pas !
Nous attendons une annonce officielle expliquant ce retard inhabituel, celle-ci tarde à venir. Enfin, il nous a annoncé que le vol est annulé et que chacun doit rentrer chez soi ou dans sa famille jusqu’aux prochaines instructions, c’est-à-dire au moins pour cette nuit et les suivantes. Je me dis que je préfère rester ici plutôt que risquer un crash s’il y a un problème mécanique sur le bolide qui devait nous acheminer. Mais où rentrer pour nous qui n’avons plus de maison en métropole et pas encore à Wallis ?

Extrait 3 du livre Evasion aux antipodes

J’avoue que nous avons sans cesse l’impression d’être dans un autre temps avec une culture et des coutumes ancestrales. Le temps s’était arrêté à Wallis il y a quelques décennies! Nous sommes sur une île au milieu de l’océan Pacifique, entourée de cocotiers et de verdure typique des régions chaudes, avec des églises superbes, construites à tous les coins de routes. D’ailleurs, ces dernières sont tellement accidentées qu’elles paraissent datées du Moyen Âge ! Il est nécessaire d’avoir un bon véhicule comme un pick-up pour ne pas risquer d’éclater un pneu. Parfois, nous croisons une poule avec ses poussins, un porcelet ou un crabe des cocotiers qui ont l’envie imprudente de traverser la chaussée.
Les habitations sont parsemées de part et d’autre, parfois loin des routes, entourées de végétation importante, où vivent plusieurs générations de Wallisiens mais également plus ou moins en liberté, quelques poules, chiens, chats et surtout cochons ! Ah, les cochons à Wallis ! C’est toute une histoire ! Chaque wallisien dispose de plusieurs, voire de très nombreux porcs, qui sont destinés à être offerts au roi lors de cérémonies coutumières très fréquentes. Ils sont tués le matin de bonne heure ou la veille de la fête pour être préparés dans la terre, au four traditionnel, puis présentés devant le roi sur le parvis des églises, les quatre pattes en l’air dans un panier tressé avec des feuilles de cocotiers. Ces offrandes au roi peuvent rester des heures au soleil durant les cérémonies avant d’être distribués aux autorités locales qui les ramènent dans la benne de leur pick-up pour les consommer ou les jeter dans le bas fossé. C’est pourquoi, quand nous allons nous promener, nous sentons parfois l’odeur de l’animal cadavérique qui nous remonte au nez ou découvrons une partie du squelette. Il nous ait aussi arrivé de trouver un crâne ou une dent de cochon dans notre jardin ramenés par les chiens des voisins ! Il faut dire qu’à Wallis les jardins sont ouverts. Très peu de maisons disposent d’un espace entièrement clôturé car les problèmes d’insécurité ou de vol sont quasi inexistants.

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    Mon objectif est d’atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l’impression et la promotion. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, auteures, lecteurs, lectrices, amoureux et amoureuses des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.