Cette lettre que je ne vous lirai jamais

Je suis une interrogation ambulante, une de ces nombreuses personnes que la nature habite. Je suis soucieux du monde qui m’entoure, je trouve en lui ma source d’écriture. La littérature pour moi est un mélange équilibré d’élégance et de beauté. Ces deux ingrédients constituent la quête inachevée de l’écrivain. Je m’inscris dans cette recherche permanente du mot juste pour la meilleure des phrases possibles.

Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !

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La lune éclairait la nuit et apaisait mes peurs de jeune enfant.

Cette lettre que je ne vous lirai jamais est un récit témoignage à travers lequel, un gamin – moi – s’adresse à sa mère disparue et lui partage un peu du monde d’aujourd’hui, ses interrogations du moment mais aussi passées, ses rêves, ses cauchemars, tout ceci avec un bruit de fond provenant de sa terre natale, le Gabon.

 

C’est autour du feu que notre mère nous racontait des histoires. A cet endroit, entre autres, elle nous partageait sa tendresse et édifiait nos esprits. C’est autour du feu que nous lui posions la plupart de nos questions existentielles. Ces histoires que je somme à ma mémoire de me restituer. Le feu représente également la perception que j’ai du monde, un brasier couvant, de la paille qui n’attend qu’une étincelle pour s’embraser.

Il s’agit, tout au long de ce monologue, de faire s’exprimer le gamin tapi dans l’adulte, d’évoquer une certaine perception de l’époque que traverse l’humanité, des discours qui ont cours, mais aussi ces moments que le gamin a vécus auprès ou loin de sa mère et qu’elle n’entendra jamais et d’une aucune autre langue, si ce n’est la sienne. L’ouvrage s’ouvre sur le premier contact du gamin avec le deuil. Un moment qu’il vit d’une façon singulière car ne l’ayant jusqu’ici connu. Et puis, finalement, cet événement est l’élément qui déclenche ce désir de confidence.

L’intérêt de ce livre réside dans ce sentiment d’inachevé, dans le constat que de nombreux livres se referment alors qu’il reste encore tant de pages à écrire. Alors on a envie de raconter, on a envie de se raconter. Plus encore lorsque la séparation s’est faite sans un au revoir !

L’originalité du texte réside sans doute dans ce double jeu : en même temps que je me raconte, je raconte le monde, en même temps que le gamin parle à sa mère, il se parle à lui-même.

Extrait de Cette lettre que je ne vous lirai jamais par Eudes Bouassa

Ouvrages du même auteur :

  • Une vie, un cri
  • Entre terre et éther – Tome 1
  • Entre terre et éther – Tome 2
  • L’ombre du soleil
  • De quoi s’éclaire la terre qui met en terre ses propres étoiles

    Ma mère n’avait pas grand-chose, mais elle ne nous a jamais laissés tomber.

  • Les étapes de création

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