Carnet d’errance(s)
Ancien photo-journaliste free lance, j’ai décidé de prendre la route pour ne pas sombrer dans la monotonie d’une vie sédentaire. Le « Carnet d’errance(s) » est le récit en texte et en images de ce voyage pas comme les autres où la destination est moins importante que le voyage en lui-même. Un voyage qui devient une errance…
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciement et vous recevrez le livre en avant-première !
Le premier volume des « Carnet d’errance(s) » s’achève. De juin 2020 à octobre 2021, c’est ma première année d’errance qui se clôt. Pourtant, j’ai comme l’impression qu’elle n’a pas encore commencée ou à peine. Vendre sa maison, pour, d’une vie de sédentaire, du jour au lendemain, devenir nomade ne s’apprend nulle part. Reste l’apprentissage par l’expérience en temps réel, en se coltinant tous les aléas que la route implique. Il n’y a pas d’école pour apprendre la route. Une année et demie vient donc de s’écouler, une année certes bien particulière déclinée au gré d’une pandémie que personne n’imaginait et qui nous cloue à l’endroit en nous interdisant tout déplacement pendant des mois. L’invitation à méditer sur son sort ne peut trouver de meilleures situations pour se perdre dans le doute, dans la nostalgie ou même dans le regret de la vie d’avant.
Carnet d’errance(s) est un récit en texte et en image d’une première année d’un voyage pas comme les autres. Après avoir vendu la maison, c’est désormais la route qui s’offre au quotidien. Sans réelle destination, ce voyage est une errance où l’horizon ne cesse de se dérober au fil des kilomètres.
Aujourd’hui, je fais appel à vous pour, ensemble, réaliser ce projet d’édition. Je vous invite à participer à une aventure sans pareil, de contribuer à la naissance d’un livre et d’en devenir ainsi le partenaire. Une aventure où votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre et vous recevrez votre exemplaire en avant-première ! Merci à vous de participer à cette belle aventure !
Extrait
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Je n’avais fait aucun plan sur la comète pour cette vie nomade, je m’offrais à l’inconnu des lendemains, pleinement et sans retenu, sans pouvoir tricher, et aujourd’hui, je suis toujours animé des mêmes sentiments, du même appétit. L’errance est une forme de voyage où la destination est beaucoup moins importante que le temps même du voyage. Être en errance, c’est être en suspension, une posture pour se sentir libre. Tout au moins, se sentir bien plus libre que dans une vie de sédentaire. Attention, il faut savoir relativiser quand on parle de liberté, sinon on risque vite de déchanter.
Être en errance, c’est transformer son insatisfaction intime, viscérale et récurrente en énergie pour conjuguer les jours qui restent. C’est mettre l’horizon au diapason des possibles. L’errance est une alchimie à laquelle on s’offre sans pouvoir se réfugier dans la permanence d’une maison, d’une vie rangée, millimétrée au cordeau. L’errance, c’est un long apprentissage des lendemains incertains, où l’inconnu s’invite perpétuellement. C’est le moyen que j’ai trouvé pour me sentir, – pour rester – en vie.
Avec ce premier volume des « Carnet d’errance » nous sommes parfois à mille lieux de ce l’on nomme communément : la vanlife avec son arsenal d’images d’Épinal, comme la contemplation de coucher de soleil perché sur le toit de son fourgon. Le terme « vanlife » est récent, pas encore présent dans tous les dictionnaires. Au départ, c’est un simple hashtag : #vanlife, apparu sur Instagram en 2011, on le doit à Foster Huntington, un tout jeune homme de vingt trois ans qui vient de quitter son job new-yorkais chez Ralph Lauren, pour sillonner l’Amérique du Nord à bord d’un Volkswagen Syncro de 1987. Rupture. Depuis le vocable résonne en profession de foi chez certains qui s’empressent à leur tour de grimper sur le toit de leur van pour se gaver d’un sunset de vertige.
Mais aujourd’hui, les réseaux sociaux abondent de néo-nomades, tous très différents les uns des autres, des femmes, des hommes, des familles également ; des jeunes et des moins jeunes, et des plus jeunes du tout, tous sont des voyageurs plus ou moins intermittents ; ils vagabondent tantôt en fourgon, tantôt en camping-car, en van ou même en Kangoo.
Sont-ils étouffés, asservis ou prisonniers dans le dessein très normatif de nos sociétés qu’on nous vend pour parfaite, surtout pour satisfaire tous nos désirs. Il faut croire que d’aucuns n’adhèrent pas, ou n’adhèrent plus au concept. Un élan intérieur s’est imposé à eux pour précipiter la rupture et vivre au gré du vent, au gré du van. Ils ont tous un point commun, ils sont mobiles, ils sont dans un mouvement qu’on nomme la route. De là, un autre point de vue s’impose. Forcément. Mais à chacun le sien.
Le terme « vanlife » perd de son sens pour tenter de définir autant de démarches singulières et individuelles, chacune propre à chacun. Tout au plus, est-il un vocable générique, comme l’est le terme « motards ».
Je suis certainement un vanlifeur qui s’ignore, mais je suis tellement plus à l’aise en étant un errant. Avec ce premier volume des « Carnet d’errance » je voulais vous partager une expérience. Une simple expérience. Elle peut pour certains les encourager, et pour d’autres juste apporter le réconfort qu’un autre possible peut se vivre, aujourd’hui et maintenant, ici ou là.
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.