Après avoir créé Stopi, le robot qui protége les enfants contre les dangers, j’ai dû constater que le concept faisait piètre figure face à la destruction, la violence et la corruption. Pour autant, il a démarré sur les chapeaux de roue tant en Belgique francophone que dans les Bouches du Rhône, et à remporté le prix européen Norauto de la Sécurité en 2004.

Je me suis alors mis à écrire et à construire un passionnant récit d’aventure entre le verre (le miroir), le fer (le pouvoir) et le charbon (l’enfer). Les personnages fictifs de la BD et ceux de notre univers, entre fiction et réalité, s’opposaient en dévoilant Les 7 miroirs de la Cardorie et deux mondes en rivalité. Ainsi, cet ouvrage développe le thème de la dualité, de la confrontation entre deux univers. Le premier se constitue au départ de l’alliance entre deux créateurs : l’auteur du livre et son alter ego, le Professeur Rogale, inventeur de Stopi. Le second se compose des réseaux terroristes, ceux de la BD, en complicité avec les vrais terroristes, ceux de notre monde.

Tout commence au moment où, par manque de conviction, je ne parviens plus à dessiner Stopi, ce qui a pour conséquence la disparition du robot dans les récits.Pour obtenir des explications, le Professeur Rogale sort de ses cases BD pour se rendre à mon domicile, et nous nous engageons dans une course effrénée,un récit abondant enénigmes et en rebondissements inattendus.

Participer au récit, c’est contribuer à renforcer le redressement de l’humanité, et donc le lecteur joue un rôle magistral dans le destin de son avenir. Il est libre de choisir d’être indifférent, de se situer du côté sombre du miroir, ou de contribuer à son sauvetage. Le livre est accessible à tous, à partir de 12 ans.

Extrait de  Les 7 miroirs de la Cardorie  par Michel Bagérius