Capsule est un livre qui traite de la vie en société et plus précisément du fait qu’une instance supérieure use de ses pouvoirs pour contrôler un peuple ou un groupe d’individus. Il s’agit d’un roman qui traite paradoxalement de la complexité de l’exercice d’un pouvoir pour pérenniser un peuple et à la fois de la volonté pour ce peuple de s’affranchir du contrôle de ce pouvoir, de sa recherche de liberté. Capsule est une histoire qui se déroule dans un bunker, permettant d’accentuer l’idée et contrôle et d’oppression et la recherche de liberté. Comme dans notre société, dans le bunker des mystères perdurent et sont cachés aux yeux du peuple qui cherche à s’en affranchir. Ce livre s’adresse à tout public à partir de l’adolescence, permettant, je l’espère, de porter un regard sur certains thèmes dans lesquels nous sommes plongés au quotidien : l’amitié, l’amour, l’oppression, la liberté. Cet écrit s’inspire de différents romans comme Silo (Hugues Owey), L’institut (Stephen King) ou encore L’illusion (Maxime Chattam).

Résumé

Fati vit dans la Capsule, comme le reste de l’humanité depuis que la surface de la Terre est devenue invivable pour les humains. Fati ne connaît que la Capsule, ce bunker qui protège. Le première loi empêche quiconque de faire le moindre mal aux corps humains afin de faire perdurer la race humaine. La Capsule protège. Mais Fati aura des doutes lorsque son meilleur ami commencera à avoir un comportement étrange. Petit à petit des secrets se révéleront et lèveront le voile sur un mystère insoupçonné. Et si la Capsule n’était pas ce qu’on prétendait ?

Extrait du livre

Adam fonça droit sur le médecin et le bouscula. L’homme tomba sur le sol en percutant la table de scanner dans un choc qui sembla résonner à plusieurs kilomètres à la ronde. Lorsqu’Adam quitta la pièce il tomba sur deux personnes en blouse blanche. Il le voyait dans leurs yeux. Ils étaient avec lui, des médecins probablement, et ne le laisseraient jamais partir. Echapper à un vieil homme était une chose. Forcer le passage d’une femme d’une trentaine d’année et d’un homme à peine âgé de quarante était un combat perdu d’avance.
L’abandon, alors…
Non ! Certainement pas.
Adam couru aussi vite qu’il put vers eux, espérant atteindre la poignée de la porte pour retrouver sa liberté, mais les deux médecins l’arrêtèrent dans sa course. Il ne pouvait plus avancer, plus rien faire. Tenu fermement, il ne put que se résilier à l’abandon finalement. Il sentit soudain quelque chose le piquer vivement dans le cou. Lorsqu’il tourna la tête il vit le docteur Timon tenant sa seringue vide dans la main gauche.
– Vous êtes des criminels, des menteurs ! Nous ne sommes que vos marionnettes ! cria la jeune homme effrayé.
– Je suis désolé mon garçon. Tu m’auras donné du fil à retordre !
Ce sont tout d’abord ses jambes qui le lâchèrent. Il tomba au sol et sentit la froideur du carrelage blanc. Puis l’arrière de sa tête vint délicatement percuter à son tour le carrelage. Ses yeux commencèrent à se fermer lentement, comme pour le plonger dans un profond sommeil. La dernière chose qu’il vit avant de s’endormir fut le visage du docteur Timon.
Il était presque sûr d’avoir pu distinguer un léger sourire sadique tordre son vieux visage.