Café de los Angelitos
Né au Pays basque, je partage ma vie entre les rives du Léman, les bords de la Méditerranée ou les plages atlantiques. J’écris depuis si longtemps que mes amis m’appellent El Poeta. Ce troisième roman montre que le souffle littéraire me porte encore vers de nouveaux horizons. Aujourd’hui, l’Argentine.
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Le « Café de los Angelitos » est l’un des bars typiques les plus célèbres de Buenos Aires. Habitué à recevoir artistes, poètes, musiciens, chanteurs et danseurs de tango, voilà qu’il accueille dans ce roman Jorgi Manara, (trop) célèbre tueur à gages genevois, à la fois traqué par des ennemis inconnus et à la recherche d’un ami disparu. Fuite et quête s’entremêlent, comme un couple s’enlace au son du bandonéon, et entraînent le lecteur dans une visite palpitante de Buenos Aires.
Extrait
Manara mit la télé en sourdine pour consulter les sites web des principaux journaux argentins. Sans surprise, les attentats faisaient la une de toutes les pages d’accueil. Il trouva rapidement ce qu’il cherchait : les photos des victimes. Alors qu’elle n’apparaissait au premier abord que comme une photo d’identité vaguement scannée, la photographie de Joseba était en fait à très haute résolution, encore une énigme.
Un clic droit lui permit d’afficher le portrait de Joseba dans un nouvel onglet du navigateur, puis de le passer en mode plein écran. Joseba lui souriait légèrement, sans le quitter des yeux. Une fois l’image agrandie, on pouvait deviner la trace qu’avait laissée un trombone. Un CV ? Vu son métier, c’était peu probable. Une fiche de police ? Pas rassurant.
En agrandissant encore l’image, Manara manqua soudain de s’étrangler avec son verre de vin et il recracha violemment la gorgée qu’il s’apprêtait à avaler de travers. En haut et à droite de l’écran, un texte avait été écrit au dos de la photographie, un texte manuscrit qui apparaissait en capitales d’imprimerie : ARANAM IGROJ.
Son nom, ou plus précisément, le nom qu’il utilisait le plus fréquemment en mission, Jorgi Manara, était écrit au dos de la photographie de Joseba qui s’affichait depuis plus de six heures dans tous les organes de presse argentins… Et dans probablement tous les commissariats de police d’Amérique latine, y compris ceux de São Paulo, où il avait mené à son terme un contrat deux jours plus tôt.
Cerise sur le gâteau, il avait utilisé ce nom pour réserver une chambre dans l’un des deux hôtels qui venaient d’être attaqués, sans qu’il se souvienne s’il s’agissait du Casa Sur ou du Nueve de Julio, vu qu’il utilisait ce nom régulièrement, car il avait des faux papiers avec cette identité. Quand bien même il tâchait de ne jamais passer la nuit dans les chambres qu’il réservait, elles pouvaient éventuellement servir de point de repli. Il avait alors besoin d’une réservation et de papiers qui correspondaient à l’identité avec laquelle il avait réservé.
Il se jeta sur ses notes. Oui. Il avait bien réservé sous le nom de Jorgi Manara à l’auberge Casa Sur. Sa transaction avait été interceptée, sans qu’il sache comment. Mais comment avait-on pu trouver sa deuxième réservation, au Nueve de Julio ? Il avait réservé sous le nom de Gaël Dumoulin, un nom qu’il utilisait parfois, mais assez rarement pour garantir que cela passe inaperçu. Cela signifiait qu’il était tracé autrement que par les noms qu’il utilisait. Il y avait autre chose.
Un frisson glacé parcourut son échine… Le message était clair. Quelqu’un voulait sa peau, la chasse à l’homme était lancée et ils avaient déjà levé sa piste.
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Les étapes de création
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