Bulles

Auteure d’albums jeunesse bilingues, autoédités et commercialisés à travers le label Rue Leontine aux États-Unis, Caroline Perry, de retour en France, après onze ans d’expatriation à New York, vous donne de ses nouvelles.

Elle fait aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Elle vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

1 016,00 de préventes
33 Contributeurs
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Préventes :
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Objectif : 990,00
Projet abouti !

Bulles est un recueil de textes

qui vont et viennent de New York à la Touraine,

en passant par Paris,

un recueil de nouvelles entrecoupées de quelques poèmes.

Bulles est un recueil de bulles.

 

« La vaste pelouse s’étendait verte et tendre et retombait dans le creux du vallon, l’espace de jeux semblait infini. Des massifs de fleurs, des hortensias, fiers, roses ou bleus, des buissons bulleux, des roses trémières, en jet le long de la jolie longère : tout était si clair, si beau, naturel, tranquille et poétique. Le soleil chauffait paisiblement le ciel éclatant, la température était douce. Quel bonheur cette campagne tourangelle, en juin le magnifique, ouvrant la porte à l’été.
Théo vivait avec ses parents à l’étranger, dans une ville trépidante, peut-être, mais où le béton grisaillait sans fin, où l’écrasement du ciel suspendu aux lignes géométriques et cassées des buildings demeurait. Le bourdonnement des travaux vertigineux, assourdissants pour les novices, Théo qui était né ici, ne les entendait même plus. Sa mère racontait pourtant volontiers à qui voulait bien l’entendre qu’à la première promenade en landau, remontant le trottoir vers l’entrée du parc qui se trouvait à côté de leur appartement, un camion de pompier passa en trombes, à côté d’eux, sirènes hurlantes. Théo fut brutalement réveillé et pleura fort, surpris, terrifié, inconsolable. Ce fut la seule et unique fois qu’il réagit aux sirènes de la ville. Sa mère concluait toujours l’histoire par une sentence toute spirituelle “l’homme, comme le rat, s’adapte et s’habitue à tout, et le bruit là-bas, on ne l’entend plus, on ne l’entend plus du tout”. Aussi Théo, en bon rat, n’entendait effectivement plus le bruit des travaux, des automobiles, des sirènes, des hélicoptères, non, dans sa ville il avait développé un drôle de sens, un genre de cache-oreilles intérieur. Mais ici il entendait le silence, la nuit. Et le silence l’assourdissait. »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.