Le thème du livre tourne autour de la police mais surtout de l’adolescence. De la découverte de la véritable amitié, de l’amour mais aussi des peines de cœur et de la désillusion.

Les lecteurs de cet ouvrage feront la connaissance de personnages touchants, qui leur permettront peut-être de se reconnaître en chacun d’eux. Je m’inspire de la vie de tous les jours mais aussi des personnes qui me sont proches et de mes souvenirs d’enfance. J’aimerais juste faire découvrir mes écrits dans l’espoir que cela plaise à un maximum d’entre vous. J’y ai mis tout mon cœur et toute mon âme.

Extrait de  Brigade A  par Frédérique Raison

« Je le sens dans mon dos. Il se rapproche de moi d’un pas lent. Mon cœur menace de sortir de ma poitrine. Ses mains remontent avec une extrême douceur le long de mes bras électrisant mon corps tout entier. Ses lèvres se posent  avec délicatesse sur mon cou me provoquent un sublime frisson de plaisir. Ses mains descendent le long de mes bras pour finir sur mon ventre. Je pose mes mains sur les siennes. Ses lèvres remontent jusqu’à mon oreille. Ma respiration devient courte et mon estomac se tord. Son souffle me brûle le corps. Je n’arrive plus à déglutir. Je me tourne d’un pas calme vers le jeune homme. Je ne peux m’empêcher de le trouver beau dans son costume victorien noir. Son regard noisette croise le mien. Je me mord la lèvre inférieure. Le jeune homme enroule ses puissants bras autour de ma taille et dépose un fragile baiser sur ma bouche. Ses lèvres sont tellement douces et sucrées. Un véritable bonbon qu’on a envie de dévorer. Je n’ai pas envie de les abandonner. Il attrape mon visage dans ses mains avec une infinie douceur. Il caresse mes joues de ses pouces. Une boule se forme dans ma gorge :
– « Dit le moi ! »
Sa voix satiné est tremblante et ses yeux sont emplis d’une infinie mélancolie. Ses lèvres frémissent à chaque respiration et une larme coule le long de sa joue. Je veux parler. Lui dire ce qu’il veut entendre, mais je n’y arrive pas. Une main se pose sur mon épaule. Mon cœur fait un bon dans ma poitrine. Je me retourne pour tomber nez à nez avec Timothée. De la bile me remonte à la bouche. J’ai la tête qui tourne avec violence. Il saisit mon menton d’une main et relève mon visage pour m’embrasser. Ses lèvres sont froides et acides. Un sourire malfaisant se dessine sur son visage :
– « Tu ne peux pas. Tu m’appartiens. »
Sa voix est glaciale. Ma gorge se serre. Je n’arrive plus à respirer. Je tombe à genoux, la main sur la poitrine à la recherche du peu d’air qu’il me reste. »