Boban est plus qu’un simple roman, c’est une invitation à plonger dans un univers où la magie et la gastronomie se rencontrent pour raconter une histoire inoubliable. Ce livre raconte les aventures de Boban, un garçon de 12 ans, confronté à un monde envahi par une ombre dévorante. Grâce à sa connexion unique avec la nature et à des éléments magiques inspirés des bestiaires européens et des traditions culinaires, Boban, sensible, devra affronter ses peurs, découvrir ses racines et sauver son univers, aux côtés d’Emil, son mulot brun aux aptitudes hors norme.

• Bien que le roman obéisse aux codes familiers de la fantasy, toutes les créatures rencontrées lors des aventures du garçon sont inédites, offrant un prisme nouveau au genre.
• Il mêle fantasy et gastronomie pour captiver l’imagination.
• Chaque chapitre regorge de découvertes magiques et de mystères.
• Le livre est initiatique, guidant le lecteur dans une quête intérieure émotionnelle.

• Vous ferez partie d’une aventure littéraire unique, idéale pour les jeunes lecteurs (10-13 ans) et les adultes curieux.
• En soutenant Boban, vous aidez à promouvoir un récit qui célèbre la nature, l’art culinaire et les valeurs humaines.
• Recevez un exemplaire dédicacé par l’auteur.

Inspiré par l’imaginaire de Roald Dahl, de JK Rowling, de Tolkien et des récits initiatiques de Miyazaki, Boban aspire à devenir une œuvre qui émerveillera et touchera des lecteurs de tous âges. Rejoignez cette aventure et aidez à donner vie à un monde où chaque détail a une saveur unique !

De vives couleurs perçaient par moments ses paupières closes, comme si un écho de vie revenait brièvement dans son corps. Boban ne ressentait aucune douleur, et se sentait libéré de sa destinée. Ses pensées vaquaient autour de sa situation. Il peinait à assembler les mots dans son esprit. Les dire semblait finalement plus simple.
Suis-je… mort ? balbutia-t-il.
Ah ça, je ne crois pas, enfin je n’ai jamais vu un mort articuler aussi clairement !
Une odeur de sous-bois lui parvenait tranquillement, comme s’il s’était endormi sur un tapis de champignons. Accusant la réponse que son esprit venait seulement d’analyser, le garçon ouvrit d’un battement sec ses paupières. Il eut la désagréable surprise de se retrouver nez à nez avec une créature si grotesque, que la stupéfaction réveilla une vive douleur à sa tête.
Dans un mouvement de recul, il s’assit, se massant doucement le haut du front où il sentit une bosse aussi large que son poing.

Boban leva les yeux vers le fond de la grotte, le regard attiré par des lueurs bleutées mouvantes. Son expression de surprise fit Kern l’imiter.
Des lucioles vampires !
S’exclama le petit homme.
Boban Frissonna.
Ne te fie pas à leur nom garçon ! C’est délicieux en soupe !
Triompha Kern, avant d’ajouter,
Le qualificatif vampire provient seulement du fait qu’on ne les trouve que dans les endroits constamment plongés dans le noir, comme les grottes, les forêts denses ou même dans une botte oubliée la veille.
Kern se délesta de son paquetage et en sortit toutes sortes d’ustensiles de cuisine. Il entreprit de faire du feu avec une noisette de saindoux et du petit bois. Boban observait comme hypnotisé, les gestes de son ami qui éminçait un gros oignon, transformait les fongus-fongus en purée et faisait revenir dans une petite poêle de fonte une trentaine de lucioles. Le clou du spectacle culinaire survint, quand le petit homme versa une lampée d’eau-de-vie et flamba le tout quelques instants. Le délicat fumet qui se dégageait de l’ensemble fit oublier au garçon les événements passés, le temps d’un repas. Même Emil, d’habitude boudeur de l’alimentation des humains, ne se fit pas prier pour tremper les moustaches dans un petit bol. D’humeur joyeuse, Boban complimenta Kern.
Comment peux-tu improviser un si bon repas sur la route ? C’est prodigieux.
Merci bonhomme, la raison est simple. Quand j’ai passé mes classes d’éclaireur, à chaque fois que je perdais la trace d’un ennemi factice, on m’envoyait aux fourneaux pour une semaine. J’ai fini par y prendre gout et je reconnais qu’il m’est déjà arrivé de feindre de me perdre pour aller faire la popote ! Si cette guerre n’emportait pas nos proches, j’en aurais fait mon métier.
Ajouta Kern songeur.