Assassiner n’est pas jouer est mon troisième roman, fruit de deux années de travail.
Mon objectif d’écriture ? Penser un thriller se déroulant à huis-clos, plongeant le lecteur dans une ambiance façon Cluedo revisité par Agatha Christie. Projet ambitieux, mais ô combien stimulant !
L’histoire ? Six anonymes, aux profils très différents (un ouvrier, une neurobiologiste, un tennisman professionnel, un policier retraité, une riche veuve et un jeune homme à la timidité maladive), se voient proposer par un mystérieux « Maître du jeu » de rejoindre un manoir isolé afin d’y participer à un jeu d’un genre nouveau. Six joueurs partageant la passion des énigmes à résoudre et luttant afin de remporter la somme promise au vainqueur à l’issue de cinq épreuves éliminatoires dont la thématique commune est l’univers du crime. Ce qu’aucun d’eux n’a imaginé, si ce n’est le Maître du jeu dont ils ignorent l’identité et qui communique avec eux uniquement via des haut-parleurs, est qu’ils se retrouvent rapidement prisonniers des lieux, épiés et écoutés en temps réel.
Qui est leur geôlier ? Que leur veut-il ? Et pourquoi eux ?
Les six joueurs comprennent alors que ce qu’ils ont mis en jeu est ce qu’ils ont de plus précieux : leur propre vie…
Qui l’emportera… vivra ?
Ce thriller, où la survivance est au cœur du récit, saura, je l’espère, ravir les amateurs de thrillers où l’unique lieu où se déroule l’intrigue devient un personnage à part entière qui a tant à nous révéler…
Que la partie commence !

Extrait

« Après dix minutes, la brèche était suffisamment grande pour y passer le bras. C’est Viviane qui s’y colla. Elle tâtonna la surface des étagères et poussa un cri.
– L’armoire… elle est… vide.
– Quoi ? Ne dis pas n’importe quoi !
Pierre l’avait repoussée sur le côté et engageait à son tour le bras.
– Il y a forcément les…
L’homme se tut.
– …oh merde de merde de merde !
Sa colère explosait.
– Viviane a raison. Cette putain d’armoire est vide. Vide !
Comme pour vérifier ce qu’il savait déjà, il passa sa lampe torche par l’ouverture et éclaira l’intérieur du meuble. Tous les téléphones avaient disparu.
Le Maître du Jeu, tel un joueur d’échec averti, avait toujours un coup d’avance.
La fatigue et le désespoir les anéantirent.
Louane s’assit en s’adossant contre un mur, les yeux dans le vague ; Viviane cria et déclencha une véritable crise d’hystérie, que Pierre tentait comme il pouvait de gérer ; Bryan était sorti dehors, seul dans la nuit ; tandis que Célestin voyait une larme dévaler sa joue, sans rien pouvoir y faire.
Ils devaient se rendre à l’évidence. Ils étaient piégés. Et ils allaient devoir lutter pour rester en vie. »