Assassinat d’une Femme Galante, qui s’adresse à un large public, raconte une affaire criminelle qui s’est déroulée à Paris, en 1887. A l’époque, elle a défrayé la chronique par la violence des meurtres et la personnalité charismatique du suspect.

Son originalité réside dans le fait qu’il est entièrement construit d’après des sources officielles de l’époque : d’une part, les mémoires du chef de la Sûreté, M. Goron ; d’autre part, les articles de presse parus dans Le Petit Journal et Le Petit Parisien. Tous les personnages mis en scène, à part les deux narrateurs, sont réels. Le lecteur moderne aura le loisir de suivre en réel toutes les investigations des policiers, puis d’assister au procès dans son intégralité, et de se forger sa propre opinion : l’accusé, qui a toujours clamé son innocence, était-il vraiment coupable ? Une occasion unique de participer à la création d’un projet innovant, conçu selon un concept sortant de l’ordinaire.
Mes inspirations ? Les faits divers…

Extrait d’Assassinat d’une Femme Galante de Cathie Louvet

Je m’appelle Maxime Bertola. Je suis inspecteur de police à la Sûreté parisienne sous les ordres du commissaire Carpin. Au cours de ma carrière, j’ai rencontré toutes sortes de criminels et je dois dire que je suis encore surpris de l’inventivité dont les hommes font preuve pour se débarrasser de ceux qu’ils considèrent comme des obstacles. Il est vrai que le vol et le meurtre, dans notre capitale, sont malheureusement monnaie courante. Mais l’affaire que les journalistes ont appelée Le Triple Assassinat de la rue Montaigne dépasse en violence gratuite et en détails sordides tout ce que les romanciers les plus imaginatifs ont pu inventer jusqu’à ce jour.

Pendant toutes ces années, j’ai eu l’honneur de rencontrer des policiers de grande valeur, qui m’ont beaucoup appris sur le métier, grâce auxquels je suis devenu le bon enquêteur que je pense être aujourd’hui, toute modestie mise à part. Néanmoins, celui qui m’a le plus impressionné est le Breton Marie-François Goron, un policier intelligent, tenace, qui a fait une brillante carrière. J’ai eu l’occasion de faire sa connaissance en 1887, au cours de l’affaire que je vais évoquer dans les pages qui suivent, qui fut, en quelque sorte, mon baptême du feu. Mais avant, je voudrais esquisser le parcours de cet homme exceptionnel.

Pranzini était-il un ogre tueur de femmes assoiffé de sang ? Un pauvre diable victime de ses pulsions criminelles ? Un nouveau type de criminel, donnant une nouvelle compréhension de notre société à travers le crime ? Au vu des éléments de l’enquête et du procès qui suivit, je vous laisse en juger, amis lecteurs…