Le harcèlement détruit, isole et laisse des cicatrices profondes. À la saison des fleurs raconte mon histoire, celle d’une adolescente brisée qui a dû réapprendre à vivre après des années de souffrance. Ce livre ne parle pas seulement de la douleur, il parle aussi de la reconstruction : du chemin difficile mais possible vers la guérison, de l’espoir qui renaît, comme les fleurs après l’hiver. Son originalité ? Il plonge au cœur des émotions avec sincérité, sans masquer la réalité, mais en montrant qu’on peut s’en sortir. En soutenant ce projet, vous donnez une voix à ceux qui souffrent et participez à un message d’espoir. Ce livre s’adresse aux victimes, à ceux qui veulent comprendre et à tous ceux qui cherchent une lumière après l’ombre. Inspiré par la résilience, il aspire à prouver que, même après le pire, on peut refleurir.

J’ai passé la porte « de ma vie » dans le cabinet de la sophrologue. J’ai parlé de cette année traumatisante qu’a été la quatrième et j’ai pris une claque immense. Jamais ce qui ne m’a pas tuée ne m’a rendue plus forte, bien que j’eusse espéré que ce soit le cas. Les sanglots de ma mère, la culpabilité qu’elle traîne, à cause de moi et de mes chaînes. Je suis écorchée vive, les plaies ouvertes. J’entre en troisième, mais la mauvaise graine a poussé de travers. Encore une fois, “je déconne”. Malgré le silence des autres, je les entends du moins je crois, sèche le sport, pleure encore, et rêve d’être morte. De leurs regards je ne retiens que la morale et mes larmes, avouée vaincue. Parce que des enfants plus des adultes ont accentué en mon être ma haine envers ce système. Terrée dans mon silence, je sens les vices de ma colère se resserrer, toutes ces sévices m’auront c’est ça ? Traumatisée est le nom de ce chapitre de ma vie et du livre.