En tant qu’artiste poète, j’autorise toujours la poésie à remplir sa mission. La mission principale de la poésie est d’aider les gens à vivre et dans certains cas à survivre, c’est-à-dire leur permettre de trouver en eux la force suffisante pour accepter d’exister. La poésie est une rencontre très intime avec soi-même au-delà de la rencontre avec l’auteur qui a composé les vers poétiques. La poésie ne se consomme pas, elle s’étreint, le cœur sincère et les bras pleins d’amour.

Et je veux croire que si vous êtes arrivés à lire ces quelques mots, c’est que la poésie fait écho d’une manière ou d’une autre. L’appel à la lecture d’un recueil de poésie peut-être très subtil, une pensée, un besoin que vous aviez il y a longtemps et qui se manifeste sans spécifique raison, une envie de se laisser aller à un besoin de lire des mots qui répondent à des maux, les raisons sont aussi variées que la poésie est là pour répondre aux besoins du lecteur, quel que soit son âge et quel que soit le moment de sa vie.

Bien souvent, se crée une distance entre la poésie et de futurs lecteurs, un fossé qui existe par défaut, lié à des souvenirs, une incompréhension des textes, un acharnement à essayer de comprendre et à ne pas y arriver, une distance émotionnelle ou simplement la seule idée que la poésie fait référence uniquement à des sentiments amoureux exprimés dans un langage incompréhensible voir élitiste. Mais l’histoire prouve que la poésie est multiforme, libre, confidente et rebelle. Elle est pleine d’amour, de sentiments intenses et profonds qui ne demandent qu’à être entendu même dans ce qu’elle exprime parfois d’insoutenable.

Ce qui m’amène à la présentation de mon projet littéraire. Le recueil présenté dans ce projet est un recueil d’histoire parce qu’il touche la vie, c’est un recueil d’amour parce qu’il veut combattre avec ardeur ce qui a tenté de la détruire, c’est un recueil rebelle et audacieux parce qu’il donne la parole à une violence qui existe et qui a le droit d’être entendu. Ce recueil traite d’un sujet tristement universel. La violence intrafamiliale. Celle qui existe au travers de la violence physique la plus brute, mais également celle qui réside dans les silences lourds et hurlants. Il exprime sans filtre la peur, l’amour, le découragement, la rage de vivre, le courage, la détermination, la résilience, la violence subie, la culpabilisation d’être une victime, la foi, la résistance et l’instinct de survie.

Est-ce mon histoire qui est exprimée dans ce recueil ? C’est mon histoire autant que la vôtre. Ce recueil prendra la forme, la qualité dont vous aurez besoin, il vous appellera à exister quand vous serez prêt.e. Ce recueil doit exister grâce à vous et pour vous. Personne n’a besoin d’avoir été victime de violence intrafamiliale lui-même pour lire un livre à ce sujet. Le fait que le thème soit universel peut toucher ceux qui en ont été victimes ou qui le sont encore, mais aussi ceux qui se questionnent sur la véracité de cette réalité.

Ce recueil est une proposition de rencontre.

Alors, rencontrons-nous ! Que vous soyez lecteur, association de protection de l’enfance, fondation, mécène, artiste, poète, amateur de littérature, ou amateur de poésie, apportez votre contribution à ce projet. Donnez-lui par votre soutien les ailes nécessaires pour qu’il aille remplir sa mission, soulager les douleurs, apporter de l’amour à ceux qui croient l’avoir perdu et rappeler que chacun, quel que soit son passé est appelé à exister.

Soyez intensément aimé.

Un extrait du livre

Si je meurs