Anton et la loge
Auteur et dessinateur/peintre d’origine égyptienne. Les personnes qui m’entourent ou qui ont été en contact avec moi d’une façon ou d’une autre m’inspirent et certaines situations, même de courtes durées comme un « flash » donnent le décor et la forme. Ce livre est la suite d’un ouvrage précédent : comme un épisode d’un feuilleton mais en même temps indépendant.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Thème du livre
Essayer de s’occuper, de s’échapper, de se divertir d’une manière ou d’une autre pour oublier la situation lamentable d’un pays corrompu qui est tombé dans l’obscurantisme. Un vécu (ou une expérience) proche de l’absurde qui mène le héros à une sorte de fermeté/décision au moins momentanée en attendant, peut-être des jours meilleurs. L’originalité de l’ouvrage se résume par sa sobriété, ses mots et ses traits rapides tracés comme une esquisse. J’ai envie de dire que mes écrits (y compris ce livre) vont à l’essentiel, pour éviter tout ennui, toute répétition et tout gargarisme inutiles pour que le lecteur ne survole en diagonale les paragraphes voire les pages par lassitude des détails (bien sûr) sans intérêts.
Extrait
« Antoine, « notre ami », voulait installer le téléphone chez lui, il y a cinq ou six ans. Un appareil pratique pour les contacts au niveau professionnel et personnel. Il fallait faire la demande sur place. Un grand immeuble neuf d’une dizaine d’étages qui se trouvait à Kom el deka (un quartier très populaire qui vit la naissance du père de la musique moderne égyptienne Sayed Darwich) « logeait » la compagnie de téléphone. Après qu’un taxi alexandrin jaune et noir le déposa, il monta jusqu’au deuxième étage comme l’indiquait une pancarte à l’entrée du bâtiment. Il fit la queue. Une quinzaine de personnes le devançaient. Quelques enfants collés contre les parois des murs, s’amusaient, riaient ou pleuraient. De loin, leurs parents (qui faisaient la queue) criaient eux aussi pour essayer de les calmer. De temps à autre, on entendait hurler. Cela provenait du guichet. Certainement un « demandeur » et le mwazaf (le fonctionnaire). C’était classique. Cela se passait ainsi dans tous les offices publics voire gouvernementaux Égyptiens : des voix qui s’élèvent ensuite ce sont les menaces, les insultes et les accusations (vraies ou fausses) qui prennent le relais. En fait, les Égyptiens, de manière générale, adorent les spectacles, j’allais dire les scandales ! Enfin ! Vint le tour de notre ami.
-Bonjour !
-Bonjour ! Ay khedma (puis-je te rendre service) ?
-Je viens pour qu’on installe le téléphone chez moi !
-As-tu rempli le document ?
-Quel document ? On ne m’a rien dit ?
-Il faut le chercher et le remplir !
-Passe-le-moi alors et je le remplirai ! »
-
Les étapes de création
Mon objectif est d’atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l’impression et la promotion. C’est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.